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J’irai manger chez vous #pilote ! Au jardin du coin

Le jardin du coin, situé dans la maille Catherine, abrite le plus extraordinaire des fours à pains du quartier. Fabriqué avec de la terre cuite qui a séchée durant deux saisons, ce sont plusieurs jardiniers accompagnés de ZaïMo, artiste et jardinier et Clémence Ollier, étudiante en DSAA In Situ lab, qui ont réalisé cet objet traditionnel de la cuisine méditerranéenne.

 

HTP Radio a suivi tout au long de la saison du jardin, de mars à hier matin, les plats confectionnés par les jardiniers du coin. Des galettes de pain marocaines à la pâte à pizza, chacun(e) dévoile sa recette maison puis déguste en commun les plats tout juste sortis du four !

 

> En écoute ici, les recettes contées !

 

le four est activé !

préparation des pizzas – août 2018

> Vous aussi, vous avez envie de partager vos astuces de cuisine ?

Vous aimez la cuisine et partagez vos recettes et astuces, pourquoi ne pas le proposer de manière radiophonique ? Invitez HTP Radio chez vous, nous ramenons les courses !

 

Une émission midinale où l’on se rend chez des habitants pour apprendre à réaliser une recette de cuisine spécifique à la culture des hôtes. Il s’agit à la fois d’enregistrer la réalisation du plat, de demander une playlist musicale en lien avec le plat cuisiné ou la culture de l’hôte pour ensuite en composer un montage original.

Notre objectif,  relier recette de cuisine et souvenir personnel pour en tracer une histoire multi-culturelle radiophonique !

 

Une proposition de Karimène, Elnara et Pauline pour HTP Radio

 

HTP explore ! les paysages sonores des mailles

Jacqueline, Brigitte, Éléonore, Karine et Catherine, parlons-en avec les bruits ambiants ! HTP Radio explore les paysages sonores des mailles de Hautepierre.

crédits photo : Alexis Gunkel pour Horizome et l’ANPU

Scène #1 : Sons d’ici, à la Brigitte !

Ilona

Scène #2 : Place Jean Giono, à la Karine !

Pauline Desgrandchamp, Horizome

Scène #3: Le chant des immeubles, à la Eley !

Gaétan Groemer, Ensembles 2.2

Scène #4 : Le chant des sirènes, à la Jack !

Pauline Desgrandchamp et Yann Coiffier, Horizome

> Au final, c’est quoi un paysage sonore ? 

Le canadien Raymond Murray Schafer (1978), créateur du paysage sonore ou soundscape, le conçoit comme une composition de différents plans sonores évoluant au gré du moment, du milieu, du climat… en débordant du cadre de la représentation esthétique vers la perception multi-sensorielle. Il en différencie deux types : le paysage sonore vécu, celui qui se diffuse en réel et le paysage sonore fabriqué, celui qui est modifié, transformé, traduit par le designer pour construire un récit inédit.

Le paysage sonore, vécu et fabriqué, se décompose ainsi en différents plans à l’instar du paysage visuel (premier plan, arrière plan etc) tout en se saisissant comme une approche globale écologique. À l’inverse du paysage visuel, il ne se range pas dans un cadre, il en déborde. On dit d’ailleurs que “l’ouïe n’a pas de paupière” (CRESSON, 2013).

La notion de bruit en devient ainsi une possible représentation : émis par les autres, il est qualifié de nuisant ou de dérangeant puisqu’effectivement on ne le maîtrise pas soi-même. Conceptualiser un paysage en sons, c’est ainsi permettre de faire évoluer notre propre relation au bruit, compris dès lors en tant que trace, témoignage et identité de ce qui peut se dérouler dans un lieu ou un environnement spécifique.

> En quoi les bruits ambiants témoignent-ils des identités urbaines de HTP ?

L’écoute des paysages sonores des coeurs de maille (scènes #1 et #2) insiste à montrer la place publique comme le lieu d’échange et de rencontre dans le quartier. Que ce soit au travers des jardins partagés, des écoles aménagées en coeur de maille ou encore des événements estivaux organisés (comme la tournée Aracnima dans le petit bois de la Brigitte), les paysages sonores ambiants ont la particularité d’être relativement préservés de la pollution sonore. Cela s’explique d’abord par la configuration spatiale du maillage urbanistique de Hautepierre, laissant l’espace du coeur comme lieu de vie piéton.

Les paysages sonores fabriqués proposés (scènes #3 et #4) permettent quant à eux de traduire en musique ou en montage des utopies urbaines, à l’instar des projets de grands ensembles. Le chant des immeubles reproduit, par les fréquences trouvées sur place, une musicalité propre à la Eley alors que le chant des sirènes propose les bruits de travaux comme une sorte de chimère dénaturée et poétique, représentant la perte de la tour Buchner et de ses mémoires à la Jack.

HTP (free)style ! plateau radio spécial hip-hop

Dans le cadre du live au studio spécial 4Keus Gang organisé par les Sons d’la rue avec le CSC le Galet, le collectif Horizome et Éclipse productions ont élaboré une émission spéciale en public autour du hip-hop made in HTP.

Vendredi 4 mai, de 17h à 18h30, une table ronde radiophonique entre générations afin de mieux saisir l’Art des freestyles et des Cultures urbaines.

En écoute ici, le podcast de l’émission !

 

 

Plateau radio en direct du parvis de la Maison de Hautepierre

 

Plateau 1 (00:00)

-Le HTP Gang, origines

Avec Moxxx, fondateur, Sparrow HTP et Ridfauve, membres du HTP Gang,  sur les origines de leur crew 100% Hautepierre.

 

Plateau 2  (22:15)

-Le hip-hop à Hautepierre, le clash des générations

Débat radio avec Moxxx, Sparrow du HTP Gang, Sadraque, Bonito et Meï du groupe Eclipse prod et Manro de 17 binks sur l’art des freestyles et le flow hip hop.

Plateau 3 (1:14:15)

-Le studio de Hautepierre, les sons d’la rue

Discussion avec Moxxx et Mouss des Sons d’la rue sur leur engagement respectif et un historique du hip hop dans le quartier.

 

Une émission animée et réalisée par Radio Rhino, coordonnée par Horizome avec la JEEP. Avec la complicité de Éclipse productions. Merci aux Sons d’la rue, au CSC de Hautepierre et à l’HTP Gang.

 

Préparation: Pauline Desgrandchamp, Nicolas Munch, Sadraque Pinto et Waïla Cury.
Animation : Jérémie Wojtowitz avec la complicité de Nicolas Munch.  Réalisation : Maylis Cerbeleaud et Grégoire Zabé. Coordination de plateau : Pauline Desgrandchamp avec l’aide de Fiona Bellime et Maeva Tobalagba, volontaires en service civique à Horizome et Malka Gorger, éducatrice de la JEEP.

 

HTP kids ! les animaux rares

En avril 2017, les artistes radio Jérémie Wojtowitz et Marine Angé ont accompagné un groupe d’élèves de CM2 de l’école élémentaire Catherine dans l’élaboration de mini documentaires fictifs autour de la thématique des animaux, au regard du parcours pédagogique de l’année mené par leur enseignante.

> Quelles histoires peuvent véhiculer l’image d’un animal ?  Un animal réel, inventé ou mythique : le dahu, le yéti, le mokélé mbémbé, et tant d’autres.

> D’où naissent de tels animaux, où les trouver dans le quartier, ou dans l’univers ?

En écoute sur HTP Radio, les six docu-fictions composés par les élèves de CM2 de la classe de Mme Dussotoire :

 

> Marsupapillon

> Dragomorph

> Gazours vs Pikachu

>Écureuil

> Éléphant

> Loup

 

> Ça sert à quoi l’initiation au docu-fiction?

Le documentaire radiophonique permet à l’auditeur la découverte d’un sujet via une narration sonore.  Le format et la durée varient fortement en fonction des contextes de diffusions, mais ce type de production implique à la fois de la créativité, de la recherche de terrain, ainsi qu’un temps d’écriture autour de l’oralité.

 

La notion de docu-fiction permet alors aux auteurs un travail de fond et des questionnements pointus établis objectivement qu’ils vont traduire aux auditeurs comme si ils racontaient une histoire. L’apport de la fiction devient alors primordiale pour tendre la main de l’écoutant, lui permettre de fermer les yeux et de l’accompagner à s’immerger dans un recueil fantasmé du quotidien.

 

Que nous raconte le réel ? Qu’est-ce-que la subjectivité et l’objectivité? Comment un sujet peut changer en fonction de qui le raconte et comment un documentariste peut-t- il influencer le sujet qu’il aborde par sa seule présence ? Qu’est-ce que la notion de point de vue et de manipulation sonore ? En quoi participer à l’écriture d’un docu-fiction engage une initation à l’oralité et aux manières de poser sa voix ?

 

 

Radio Caddie ! le square Nicolas Appert

Le 31 octobre, Radio Caddie se trouvait sur le square Nicolas Appert dans le quartier voisin de Koenigshoffen, conduit par Bernadette Nguyen et Maylis Cerbelaud. Au programme, plusieurs micro-trottoirs menés autour des usages du site afin de mieux comprendre comment on vit ailleurs de HTP…

En écoute des traces de leur déambulation sur le square :

Pourquoi le square Appert?

Depuis 2015 un collectif d’habitants de Koenigshoffen a amorcé une réflexion sur le square Nicolas Appert, avec pour objectifs de mettre en exergue ses problématiques du quotidien et alerter les pouvoirs publics sur les enjeux de réaménagement des lieux. Cela s’est matérialisé par la pétition du 28.10.2015, impulsée par les usagers du square et relayée aux pouvoir publics par l’association PAR ENchantement (165 signatures au total). La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg, dans le cadre du Parc Naturel Urbain (PNU), décide de s’impliquer significativement dans le projet, donnant lieu à des ateliers collaboratifs et une démarche de concertation sur les besoins et les enjeux du square. Le collectif Horizome prend le parti de s’installer temporairement sur le square pour accompagner l’ensemble des porteurs et transmettre la méthodologie TRICO (Co-compréhension, co-conception, co-construction), élaborée dans le quartier de Hautepierre en tant que processus narratif de projet collaboratif.

 

Les « Bivouhacks » deviennent ainsi des permanences architecturales régulières sur site, invitant les passants, les riverains, les usagers passifs ou actifs du square à s’arrêter et réfléchir sur les aménagements futurs. La fréquence de ces permanences est d’une demi-journée par semaine et constitue un point d’entrée essentiel au projet, permettant d’activer la mobilisation habitante, récolter-identifier des données sur les usages (sociotopes), co-concevoir et insuffler une dynamique d’activation d’un espace commun ou encore co-réaliser deux chantiers de construction finaux, la signalétique réinventée et l’aménagement de lieux d’attente.

Et Radio Caddie, c’est qui?

Radio Caddie est un dispositif de médiation conçu au départ par le collectif Horizome en collaboration avec les Trames ordinaires afin d’interpeller les personnes dans l’espace public de Hautepierre autour de la création d’une radio locale, HTP Radio. Il a été élaboré de manière pédagogique et test-erreur avec des étudiants designers issus du DSAA In Situ Lab, c’est-à-dire qu’à chaque sortie du dispositif et donc à chaque nouvelle rencontre, son mode opératoire évoluait, permettant de valider par le concret son processus de médiation. Une dédicace spéciale à Léna Vercelone, Morgane Marin et Clémence Ollier pour leur implication dans le projet.

Aujourd’hui, Bernadette Nguyen, conceptrice de l’objet, propose des sorties de ce studio mobile à Strasbourg et ailleurs comme un espace de débats et de recherches, émettant et diffusant son émission en streaming sur htpradio.org.

 

HTP reportage ! le tournoi de futsal féminin

En décembre 2016, HTP Radio est parti à la rencontre des participant(e)s du premier tournoi de futsal exclusivement féminin en Alsace, organisé par le CSC Le Galet au gymnase de la Brigitte. Notre envoyée très spéciale Bernadette Nguyen a pu s’entretenir avec les différent(e)s acteur(ice)s du moment. En voici différentes traces sonores.

 

> Comment est né le projet ?

Il a été organisé dans la continuité d’activités futsal menées durant l’année scolaire 2016-2017 en partenariat avec la JEEP et le Sporting Strasbourg. Il s’agit d’un temps où les filles pratiquent ce sport en salle le jeudi soir au gymnase Éléonore. Une dynamique s’est créée avec ce groupe qui est parti participer à un tournoi organisé à Paris, ce qui  leur a donné envie ensuite d’organiser un événement du même genre à Strasbourg.

 

> En bonus le son ambiant de l’un des matchs !