Archives par mot-clé : Jeep

HTP Reportage ! Les ateliers Percustra

Cela fait maintenant 5 ans que les Percussions de Strasbourg participent à dynamiser le quartier en proposant notamment au sein de leur instrumentarium des ateliers tout public pour fabriquer de la musique ensemble.

HTP Radio s’est invité en juin dernier dans les coulisses du spectacle le plus attendu de l’année sur la scène du théâtre de Hautepierre et en a profité pour aller à la rencontre des participants. Mais c’est quoi au juste les ateliers Percustra? Le principe? Les codes? ça parle à qui?

Les réponses à l’écoute ici !

Un grand merci à François Papirer, artiste musicien percussionniste pour avoir pris le temps de répondre à nos questions.

> Le concert Jungle room 1 Der Abend

« S’inspirant du poème Der Abend, de Friedrich von Schiller, et de sa mise en musique par Richard Georg Strauss (op. 34 – Zwei Gesänge – no. 1), François Papirer et ses acolytes vous proposent une plongée dans la savane, au coeur d’une végétation tropicale. La biocénose qu’elle abrite produit une extraordinaire richesse sonore. Mais sait-on encore à quoi ressemblent les chants d’oiseaux. Que reste-il de notre lien avec la nature depuis nos jungles de béton ? »

François Papirer

Pour ceux qui ne pouvaient pas être présents, découvrez ici l’enregistrement du concert :

>C’est qui les Percussions de Strasbourg?

À l’origine, ce sont 6 percussionnistes de musique contemporaine, compositeurs et interprètes qui ont pu notamment transmettre leur répertoire à d’autres générations de musiciens. À leur actif aujourd’hui : plus de 1700 concerts dans 70 pays, 350 oeuvres, une trentaine de disques, de multiples récompenses et prix dont un Diapason d’Or et une Victoire de la musique classique en 2017.

Ils disposent d’un instrumentarium unique au monde, implanté dans le quartier de Hautepierre, place André Maurois, depuis plus de 40 ans.

Pour faire l’expérience du lieu, RDV ce dimanche 22 septembre dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, les Percussions de Strasbourg font visiter leur espace de 10h à 17h.

> Le prochain rdv pour s’inscrire aux ateliers :

Fabriquer des rythmes en collectif, ça vous parle? Début des ateliers à partir de novembre 2019 ! Vous pouvez vous inscrire par mail à l’adresse rp@percussionsdestrasbourg.com ou en téléphonant au 07 68 25 26 33 !

J’irai manger chez Sarah

Pour nous, la cuisine, c’est avant tout une source de transmission. C’est également un temps où l’on apprend à se connaître, à découvrir l’autre au travers des techniques, des senteurs et des goûts… Et le repas alors… ? Un moment de convivialité et d’échange où chacun.e peut partager des anecdotes de vie et de famille… La preuve avec cette émission inédite où au delà de sa diffusion radiophonique, il s’agit de profiter du moment présent riche de rencontres entre générations de femmes et cultures différentes.

 

 

Mercredi 15 mai, Waïla, Elnara, Malka et Pauline se rendaient pour HTP Radio chez Sarah qui habite la maille Karine, engagée au sein de l’association Femmes actives, afin d’apprendre une nouvelle recette de cuisine. Un moment fort en émotions permettant de lier recette de cuisine et souvenirs personnels.

Retour en podcast sur le temps passé ensemble afin d’en tracer une histoire multiculturelle :

 

> Recette du soir : Le poulet à l’ananas et au choux

Difficulté : *  // Temps de préparation : 25 minutes // Temps de cuisson : 15 minutes // Satisfaction gustative : *****

 

 Ingrédients pour 5 personnes :

 

-1kg d’ailes de poulets

-3 poivrons de couleur différente

-une boîte d’ananas en conserve

-une boîte de petits maïs en conserve

-un chou type pak choï

-un gros oignon blanc

-deux gousses d’ail

-une pincée de gingembre en poudre

-un filet d’huile d’olive

-un filet de sauce d’huîtres

-quelques noix de cajou torréfiées

-1kg de riz basmati

 

Débuter par rincer le riz basmati, puis selon votre matériel (cuiseur à riz ou casserole), préparer la cuisson de votre riz avec sel et un petit bouillon.

Dans deux poêles différentes, faire revenir les ailes de poulet avec l’ail et l’oignon.

Pour la première poêle, il s’agit de cuire le poulet version sucré salé : y ajouter le gingembre et l’ananas, laissez cuire le tout puis ajouter une petite cuillère de farine de riz pour épaissir un tout petit peu le jus de cuisson. Au dernier moment, ajouter les noix de cajou que vous aurez préalablement torréfiées et les poivrons coupés en morceaux (pas trop petits, sinon cela deviendra de la ratatouille). L’astuce c’est de toujours penser que les légumes doivent rester croquants à la dégustation…

Pour la deuxième, il s’agit de cuire le poulet avec son chou pak choï, version salé amer : même principe que pour la première poêle, cuire le poulet avec un filet de sauce huître et huile d’olive, laissez griller l’ensemble, y ajouter une petite cuillère de farine de riz pour épaissir le jus, puis au dernier moment y ajouter les petits maïs et les feuilles de pak choï que vous aurez préalablement coupées grossièrement. Laisser cuire deux trois minutes.

Voilà, c’est prêt, il ne reste plus qu’à déguster entre nouvelles initiées !

Une émission proposée par Elnara Memmedova, réalisée par Pauline Desgrandchamp avec la complicité de Waila Cury.

Un grand merci à Sarah Bougrin de nous avoir accueillies comme sa propre famille, la suite au prochain épisode !

HTP Reportage ! Tous les autres jours aussi…

Retour sur la journée du 8 mars à Hautepierre. Une création stéréophonique pour les deux oreilles, sorte de documentaire-fiction cherchant à affirmer la place des femmes fortes dans notre quartier et de comment elles luttent chaque jour contre les idées reçues, le plus souvent véhiculées par les médias nationaux…

À écouter au casque pour expérimenter une écoute mouvante !

Avec les voix de Malika, Ragi, Coline, Saadia, Geneviève, Zeyneb, Audrey, Emma et Pauline,

des enregistrements d’ambiance de l’ensemble de la journée du 8 mars 2019 à Hautepierre, ou comment illustrer une convergence des luttes avec : l’Association culturelle des afghans de Strasbourg, Femmes d’ici et d’ailleurs, l’association Vidyalaya, SOS Femmes Solidarité, le CSC Le Galet, Femmes actives, Allez les filles, Femmes égalité, Table & Culture et Tamoulcholaï,

des échantillons d’archives issues de l’INA « Prêts pour le mariage ? », 1964 et «Pour ou contre les femmes en pantalon ? », 1973

et un échantillon du titre Queen de Art&Miss, Collectif de zouzes à plumes strasbourgeoises. Ici, un lien vers la page de téléchargement de leur premier album !

Un documentaire-fiction d’Emma Wehrlé et Mélody Claudon produit dans le cadre du festival « Réenchanter mon quartier » II organisé par la Cie 12:21 les 13, 14 et 15 juin 2019. Avec la complicité d’Audrey Hoffmann et de Pauline Desgrandchamp.

Zeyneb Chouaieb, artiste & interprète, femme d’ici et d’ailleurs.

> Et c’est quoi déjà un docu-fiction?

Le documentaire radiophonique permet à l’auditeur la découverte d’un sujet via une narration sonore.  Le format et la durée varient fortement en fonction des contextes de diffusions, mais ce type de production implique à la fois de la créativité, de la recherche de terrain, ainsi qu’un temps d’écriture autour de l’oralité.

 Il peut être journalistique, artistique ou les deux à la fois. La notion de docu-fiction permet surtout aux auteurs un travail de fond et des questionnements pointus établis objectivement qu’ils vont traduire aux auditeurs comme si ils racontaient une histoire. L’apport de la fiction devient alors primordiale pour tendre la main de l’écoutant, lui permettre de fermer les yeux et de l’accompagner à s’immerger dans un recueil fantasmé du quotidien et prendre de la distance.

Finalement, que nous raconte le réel ? Qu’est-ce-que la subjectivité et l’objectivité? Comment un sujet peut changer en fonction de qui le raconte et comment un documentariste peut-t- il influencer le sujet qu’il aborde par sa seule présence ? Qu’est-ce que la notion de point de vue et de manipulation sonore ? En quoi participer à l’écriture d’un docu-fiction engage une initation à l’oralité et aux manières de poser sa voix ? 

HTP Reportage ! Boxer les préjugés

Retour en voix avec une création sonore révélant deux espaces-temps différents, une rencontre radiophonique entre Dimitri Madi, volontaire en service civique sur HTP Radio et Mme Béatrice, présidente de l’ASSJ67 au studio de Horizome, et une autre entre Audrey Hoffmann de la JEEP et Aurore Isenmann de l’association Allez les filles au CSC le Galet, nous permettant de mieux saisir comment au travers de la pratique sportive, il est surtout question de bienveillance et de pouvoir d’agir auprès des jeunes du quartier.

Ludovic Groguhe, habitant de la maille Catherine, est boxeur, vice-champion de France catégorie poids lourds légers 2009 et 2010. Désireux de partager ses connaissances, il a fondé fin de l’année dernière, l’association familiale ASSJ67, qui a notamment organisé cet hiver différents événements festifs au CSC le Galet à destination des jeunes générations.

Aurore Isenmann, spécialisée en boxe et self-défense, est monitrice au sein de l’association Allez les filles Alsace dont l’objectif est à la fois d’initier les jeunes filles à la boxe féminine mais aussi de mettre en place sur le territoire strasbourgeois différentes actions de prévention contre les violences faites aux femmes.

HTP explore ! les balades à l’oreille

Dans le cadre des Journées Européennes de l’Architecture 2018 autour de la thématique ENSEMBLE, le collectif Horizome, associé au festival Exhibitronic et à la JEEP, a proposé d’expérimenter en commun l’architecture percutante de la maille Catherine au travers de deux balades à l’oreille dans le quartier, les 5 et 10 octobre 2018.

 

HTP Radio a notamment participé au projet en produisant spécialement pour l’occasion une phonographie augmentée d’un freestyle in situ. Avec 17 Binks, Cobra et Kesko & la classe des percussions de Strasbourg, Tim Hanquet et Simon Journet. À la production Léo Paulen et Pauline Desgrandchamp.

 

En écoute ici Freestylers : (ATTENTION, ÉCOUTE PRIVILIÉGIÉE AU CASQUE)

 

Et en écoute là, une restitution radiophonique d’une des deux balades, signé Dimitri Madi, volontaire en service civique à HTP Radio.

 

> C’est quoi une balade à l’oreille?

Il s’agit d’une promenade physique selon un trajet défini permettant de se focaliser sur les paysages sonores, en jouant à la fois entre des sons ambiants, des percussions augmentées ou encore des enregistrements sonores, pour raconter autrement les richesses d’un territoire urbain. C’est aussi un moyen de tester ce que l’on nomme un « urbanisme sonique » qualifiant les espaces urbains avec la musicalité des matériaux trouvables sur site et une démarche empathique, à l’écoute des usages des lieux.

Autrement dit, c’est permettre au travers de la « narration sonore en marche », puisque la balade en sons met en action le corps écoutant, de raconter un récit spécifique aux lieux environnants : une sorte de réalité alternative et immatérielle, en 3D, de se qu’il se passe à Hautepierre. Les paysages sonores réels se confondent avec les sons percussifs de Tim et Simon. On joue également entre des sons enregistrés, ( cf. le freestyle) et des sons percutés en direct, permettant au final de mettre en scènes la maille Catherine selon le jour et la nuit.

 

> Ça sert à quoi au final ce type de pratique?

Afin d’appuyer un concept clé dans la notion de fabrique urbaine participative, il s’agit ici d’insister à populariser la compréhension sensible et émotive d’un territoire, fondée autour de la compréhension sensorielle plurielle et divergente de chacun de nous, corps sensibles et habitants de Strasbourg. L’alterité se voit ainsi qualifiée et matérialisée en données de terrain, participant dans le même temps à affirmer la constitution de diagnostics territoriaux plus incarnés vis à vis d’un territoire.

Ce travail fait partie d’une recherche en cours au sein du laboratoire ACCRA de l’Université de Strasbourg, porté par Pauline Desgrandchamp, rédactrice de HTP Radio.

Plus d’informations sur stras-sphere.org

 

> Une expérience partagée et donc partageable !

Voici ici une première synthèse du trajet vécu, rédigée à partir du débrief partagé entre les présupposés des concepteurs et les retours d’expérience de chacun des expérimentateurs empiriques :

 

#Scène 1 : mise en écoute du corps – avenue Cervantès 

Les expérimentateurs fonctionnent en binôme, un pour guider, l’autre masqué, ils avancent dans une marche sonore méditative et territoriale à la fois, dessinant mentalement un trajet imaginaire et sensible de l’environnement présent. Le paysage ambiant est marqué par une pluralités de plans sonores, entre sons de circulations piétonne, automobile et passage du tram. C’est également l’espace-temps de conditionnement de l’expérience sensible pour l’expérimentateur masqué, qui doit s’habituer petit à petit à s’orienter au travers de ses autres sens. Selon les profils, certains ont noté une angoisse forte car perdus tandis que d’autres se rassuraient de suivre les voix de la circulation (différents plans sonores reliés comme le son du tram, voiture, vélos)

 

#Scène 2 : trajet  – allée Charles Perrault

L’utilisation d’une pattern musicale, construite à partir de pièces de monnaie disposées sur les rails du tramway, va donner le top départ des percussions métalliques, avançant dans l’allée Perrault, à coup de bois et de tuyaux.

Ce qui permet également aux expérimentateurs de mieux distinguer les masses architecturales présentes sur place. De nuit, l’un remarque des effets de distance très nets, une autre des effets d’échos amplifiés selon la position du corps écoutant vis à vis des matières résonantes. D’autres étaient  concentrés sur les matières traversés au sol, leurs pieds devenant un outil de ressentis supplémentaire à leurs oreilles. De jour, plusieurs personnes ont noté un effet de distance entre les bruits ambiants et les ajouts de ceux des musiciens. L’une a parlé d’effet de brouillage quant aux sons percussifs, la dérangeant dans l’écoute du paysage ambiant.

 

#Scène 3 : freestyle augmenté – place Flaubert

Un paysage sonore peut aussi se comprendre comme totalement fictif, créé par la manipulation de l’enregistrement. Ainsi, pour insister sur l’aspect immersif du sonore, HTP Radio a testé pour enregistrer les plans, un microphone assez particulier, appelé BINAURAL, permettant de simuler une écoute 3D.

La bande sonore propose en son sein deux plans distincts, transformant des espaces-temps hautepierrois particuliers. L’un concerne l’enregistrement des percussions de Tim et Simon place Flaubert, maille Catherine. L’autre concerne le freestyle de Cobra et Keska devant la CAF, à la Eley. Les percussionnistes jouaient en IN et en OFF, la plus part des expérimentateurs se sont d’ailleurs amusés à vivre une immersion spéciale en doutant de cette fine limite entre réalité et hologramme sonore.

 

#Scène 4 : résonances architecturales – parc Simbad

La marche reprend son cours pour s’avancer petit à petit en coeur de maille, espace architectural autant détonant que respirant… Les percussionnistes dessinent alors une fabrication percussive de l’espace : le parc pour enfant devient un instrument transformant les murs des immeubles en caisses de résonance.

Les gamins aux alentours sont intrigués et excités par ces résonances, les aveugles sont immergés, difficile de déceler les frappes des échos, surtout de nuit. En journée, moins de remarques et plus de compréhensibilité des effets sonores présents. Ce qui permet de proposer cette hypothèse : les temporalités jour/nuit auraient alors un rôle important en tant qu’empreintes de ressentis et d’émotions.

Sorte de final pour les deux musiciens, la partition proposée évolue en des frappes de plus en plus fortes et précises, insistant à affirmer une musicalité métallique pour saisir autrement l’urbanisme spécifique de ce coeur de maille. Un expérimentateur masqué a ainsi été marqué par son souvenir auditif : quelques minutes après l’arrêt des musiciens et avant d’enlever son masque, il continuait d’entendre les percussions de manière mentale pour en dessiner une image plus précise de l’urbanisme local.

 

#Scène 5 : visite sonore – jardin du coin

À la tombée de la nuit, les écarts de température entre des espaces plus minéralisés en frontières de maille et l’avancée en coeur de maille se sont fait ressentir intensément. En journée, comme l’a fait remarqué une des expérimentatrice masquée, il s’agissait plutôt de repérer les ombres portées des bâtiments à partir de la lumière du soleil sur la peau du visage.

L’entrée dans le jardin, vert et dense, était marquée par l’humidité et les odeurs. Quelques sons d’insectes jusqu’alors inédits, puisqu’impossible de se trouver là (le son d’une cigale, d’une libellule ou encore d’un coq) se sont fait entendre, perturbant le paysage sonore local… Une autre manière de symboliser les petits habitants du jardin, bêtes et autres insectes issus du compost ! En journée, pas de sons ajoutés mais une visite des plantations avec un des animateurs du jardin…

 

Conclusion collective autour d’un pot convivial permettant à chacun, expérimentateurs et concepteurs de partagés leur retour d’expériences.

 

 

HTP style ! plateau radio spécial « Droit à la ville »

Dans le cadre des 50 ans de l’ouvrage du marxiste Henri Lefebvre « le droit à la ville », HTP Radio participe au projet PRENDRE PLACE porté par l’INSA et l’Université de Strasbourg sur l’année 2018-2019 en installant son plateau radio au 48 boulevard Lafontaine, maille Éléonore le samedi 20 octobre.

Un plateau radio spécial « Droit à la ville » avec trois thématiques abordées : #HABITER #S’INSTALLER et #ACCUEILLIR, disponible en podcast ici

 

 

L’action proposée, en plus de discuter de cette thématique, s’inspire de ce concept pour penser sa forme, en prenant place dans le hall d’immeuble du 48 afin de clôturer l’exposition « Espace commun, espace d’accueil » dans le cadre des journées de l’architecture 2018. C’est également l’espace et le temps d’interroger notre droit à la ville en fonction du quartier dans lequel on vit.

 

48 boulevard Lafontaine, Eley, 20 octobre 2018

Plateau 1 (47 minutes)

#HABITER

Avec Emma Wehrlé volontaire en service civique mutualisé Horizome et Bretzselle, Lyes Laifa architecte référent de projet pour Horizome, Marguerite Zouatine, habitante du 48 et membre du CA de Horizome et Michael Labbé, maître de conférence en philosophie à l’université de Strasbourg, porteur du projet Prendre place.

 

Retour sur la pensée de Henri Lefebvre, 50 ans après… Qu’en est-il aujourd’hui en terme de mouvement social ? Un droit à la ville différent selon le quartier habité? C’est quand qu’on descend dans la rue pour tout casser?

 

Plateau 2 (28 minutes)

#S’INSTALLER

Avec Thierry Ramadier, chercheur CNRS en psychologie environnementale et membre du laboratoire SAGE, CNRS et université de Strasbourg, Malka Attia Goerger et Waïla Cury, éducatrices en prévention spécialisée à la JEEP Hautepierre.

 

Le squatte à Hautepierre, une position politique affirmée ? La fonction de la rue, de son usage à son appropriation… Quelle place pour des initiatives et de manières générales pour les jeunes à Hautepierre ?

Plateau 3 ( 1heure)

#ACCUEILLIR

Avec  Mohamed Erramami, de l’association Par enchantement et habitant de la Herrade, Koenigshoffen,  Kevin Clémenti de l’association Makers for change et doctorant au laboratoire SAGE et Pascal Charpentier, directeur de CUS habitat Hautepierre et habitant du quartier.

 

Les quartiers populaires, des quartiers accueillant, sorte de refuges pour les nouveaux arrivants? Les forces des communautés dans le quartier… Et ailleurs, que se passe-t-il? Retour sur l’initiative du petit village de Riace, au sud de l’Italie. 

 

Une émission animée par Yann Coiffier, urbaniste social, co-référent du collectif Horizome et Syamak Agha Babaei originaire de Hautepierre, docteur urgentiste, conseiller municipal et vice président de l’Eurometropole en charge de la politique de l’habitat et de l’hébergement. 

 

Réalisation : Maylis Cerbeleaud, de Radio Rhino
Post-production : Marie-élodie Savary du DSAA In Situ Lab et Pauline Desgrandchamp, référente du projet HTP Radio
Coordination générale : Pauline Desgrandchamp et Waïla Cury, de la JEEP

 

HTP Radio remercie chaleureusement l’ensemble des invités ainsi que les habitants du 48 qui nous ont accueilli en bas de leur immeuble.

Un remerciement spécial à Jean Suss de l’association Ithaque et Barbara Morovich, chercheure en anthropologie et fondatrice de Horizome, d’avoir accepter de répondre à nos questions et de prêter leur voix à nos PAD.

 

Au pied de ma tour #1 ! Sadraque Pinto

> Rencontre radiophonique avec Sadraque

 

Sadraque Pinto est producteur de clips, fondateur et couteau-suisse du crew Éclipse prod, il vit à la Eley.

  • Son âge : 16 ans

  • Son blase : Draqsa

  • Son style : créatif et motivé

  • Sa spécialité : La production de clips de freestyle

  • Sa devise : « Rien est impossible »

 

 

> Les moyens de faire du crew Éclispe prod

Eclipse prod, c’est avant tout un groupe d’amis. Une famille soudée de 5 jeunes agés de 16 ans, qui ont décidés de s’autonomiser en créant leur propre label de productions de vidéo-clips made in HTP. Ils proposent gratuitement à des freestylers des environs, la réalisation de l’image et de leur son. Ils sont managers, beatmakers et clippeurs…

Le logo d’Eclipse productions

 

Présence sur les réseaux sociaux, Achat commun de matériel technique, formation en autonomie au pragmatisme, accompagnement éducatif au sein de HTP Radio, rencontre avec des professionnels du monde du cinéma… Leur moyens de faire, c’est de faire ! Et c’est ça qu’on aime à HTP Radio, une fabrication par soi-même permettant par le test et les erreurs que l’on commet d’élargir ses champs d’action, de partager et de mettre en commun pour se professionnaliser au fur et à mesures de nos expérimentations.

> Les réseaux sociaux comme lieu de diffusion des artistes locaux

Pour mieux se faire connaître et diffuser leur créativité, les freestylers investissent les réseaux sociaux de manière tactique. Instagram représente une scène publique des plus massives pour présenter en avant-première des lives ou des vidéos Youtube, permettant aux rappeurs de poser leur flow sur la toile numérique. Chaque compte (fcb, insta, snap etc) est utilisé pour faciliter la venue sur la plateforme vidéo Youtube afin d’augmenter la quantité de vues par vidéo postée…

Instagram est aussi le lieu des rencontres, où producteur et artiste échangent leur numéro et se retrouvent à Hautepierre pour concevoir leur production collective. Chez Éclipse prod, c’est au studio de HTP Radio que se construit le montage musicale et les clips : enregistrement des voix et mixage, rencontre d’autres labels strasbourgeois (La Krimmeri, les Sons d’la rue, HTP Gang) tous les mercredi aprem…

 

Exemple en vidéos d’une collaboration entre  Meï, chanteuse Rn&B et Éclipse prod :

 

 

HTP (free)style ! plateau radio spécial hip-hop

Dans le cadre du live au studio spécial 4Keus Gang organisé par les Sons d’la rue avec le CSC le Galet, le collectif Horizome et Éclipse productions ont élaboré une émission spéciale en public autour du hip-hop made in HTP.

Vendredi 4 mai, de 17h à 18h30, une table ronde radiophonique entre générations afin de mieux saisir l’Art des freestyles et des Cultures urbaines.

En écoute ici, le podcast de l’émission !

 

 

Plateau radio en direct du parvis de la Maison de Hautepierre

 

Plateau 1 (00:00)

-Le HTP Gang, origines

Avec Moxxx, fondateur, Sparrow HTP et Ridfauve, membres du HTP Gang,  sur les origines de leur crew 100% Hautepierre.

 

Plateau 2  (22:15)

-Le hip-hop à Hautepierre, le clash des générations

Débat radio avec Moxxx, Sparrow du HTP Gang, Sadraque, Bonito et Meï du groupe Eclipse prod et Manro de 17 binks sur l’art des freestyles et le flow hip hop.

Plateau 3 (1:14:15)

-Le studio de Hautepierre, les sons d’la rue

Discussion avec Moxxx et Mouss des Sons d’la rue sur leur engagement respectif et un historique du hip hop dans le quartier.

 

Une émission animée et réalisée par Radio Rhino, coordonnée par Horizome avec la JEEP. Avec la complicité de Éclipse productions. Merci aux Sons d’la rue, au CSC de Hautepierre et à l’HTP Gang.

 

Préparation: Pauline Desgrandchamp, Nicolas Munch, Sadraque Pinto et Waïla Cury.
Animation : Jérémie Wojtowitz avec la complicité de Nicolas Munch.  Réalisation : Maylis Cerbeleaud et Grégoire Zabé. Coordination de plateau : Pauline Desgrandchamp avec l’aide de Fiona Bellime et Maeva Tobalagba, volontaires en service civique à Horizome et Malka Gorger, éducatrice de la JEEP.

 

HTP reportage ! le tournoi de futsal féminin

En décembre 2016, HTP Radio est parti à la rencontre des participant(e)s du premier tournoi de futsal exclusivement féminin en Alsace, organisé par le CSC Le Galet au gymnase de la Brigitte. Notre envoyée très spéciale Bernadette Nguyen a pu s’entretenir avec les différent(e)s acteur(ice)s du moment. En voici différentes traces sonores.

 

> Comment est né le projet ?

Il a été organisé dans la continuité d’activités futsal menées durant l’année scolaire 2016-2017 en partenariat avec la JEEP et le Sporting Strasbourg. Il s’agit d’un temps où les filles pratiquent ce sport en salle le jeudi soir au gymnase Éléonore. Une dynamique s’est créée avec ce groupe qui est parti participer à un tournoi organisé à Paris, ce qui  leur a donné envie ensuite d’organiser un événement du même genre à Strasbourg.

 

> En bonus le son ambiant de l’un des matchs !