Archives par mot-clé : Printemps

Le printemps est arrivé et ça fait du bien !

HTP KIDS ! L’EXPLORA’SON, PARTIE 2

Dans cet atelier, nous proposons de faire découvrir aux enfants la mise en mouvement de leurs corps à travers un dialogue entre les sons, le bruit et la musique, venus de l’espace public de Hautepierre, à partir d’histoires créées avec elles et eux. Cette dynamique de travail nous permet d’inventer des univers fantastiques entre l’expression corporelle et le son, s’essayant à modeler une chorégraphie spatiale dans un cœur de maille ou une cour d’école.

L’idée de départ était de réaliser une exploration des sons de proximité avec les enfants, en explorant par la même occasion leur rapport sensible aux sonorités de leur quotidien, aux abords directs de l’école.

Ces podcasts ont été montés par Louis Moreau-Avila, grâce à 2 séances de l’atelier « bouger le son » animés par Julie Babaammi – De Sousa à l’école élémentaire Catherine, les 6 avril et 31 mai derniers.

Le temps de réaliser ces captations sonores, les enfants se sont mus en de véritables « explora’soneurs », à la fois observateurs, auditeurs et co-créateurs de leur environnement sonore immédiat.

Merci et encore bravo à Rayane, Rayan, Abdallah, Chifa, Linda, Marwa, Younès, Omar, Yggit, Matéo, Jenna et Chelsea.

HTP Kids ! L’explora’son, partie 1

Dans cet atelier, nous proposons de faire découvrir aux enfants la mise en mouvement de leurs corps à travers un dialogue entre les sons, le bruit et la musique, venus de l’espace public de Hautepierre, à partir d’histoires créées avec elles et eux. Cette dynamique de travail nous permet d’inventer des univers fantastiques entre l’expression corporelle et le son, s’essayant à modeler une chorégraphie spatiale dans un cœur de maille ou une cour d’école.

L’idée de départ était de réaliser une exploration des sons de proximité avec les enfants, en explorant par la même occasion leur rapport sensible aux sonorités de leur quotidien, aux abords directs de l’école.

Ces podcasts ont été montés par Louis Moreau-Avila, grâce à 2 séances de l’atelier « bouger le son » animés par Julie Babaammi – De Sousa à l’école élémentaire Catherine, les 6 avril et 31 mai derniers.

Le temps de réaliser ces captations sonores, les enfants se sont mus en de véritables « explora’soneurs », à la fois observateurs, auditeurs et co-créateurs de leur environnement sonore immédiat.

Merci et encore bravo à Rayane, Rayan, Abdallah, Chifa, Linda, Marwa, Younès, Omar, Yggit, Matéo, Jenna et Chelsea.

L’épopée laborieuse, épisode 4: de la mode à la guerre

Je suis passée « de la mode à la guerre » nous dit cette jeune travailleuse dont le désir professionnel a changé. Serait-il aussi simple de subvertir les rôles imposés par la situation qui nous a vu naître ? Car poser la question du travail c’est aussi questionner celle de sa répartition, et des privilèges qui lui sont associés.

Dans ce dernier épisode Marie-Paule Zanardo, Coordinatrice emploi Hautepierre et Cronenbourg, poursuit son travail au sein du quartier. Elle accompagne les habitants jeunes et moins jeunes dans leurs réflexions et recherches concernant leur carrière professionnelle.

Elle échange notamment avec des jeunes filles sur leurs futures carrières et poursuite d’études. Une jeune rescapée d’un attentat qui s’est orienté en psychologie pour aider son prochain. Elle nous confie hésiter entre deux voies afin de réaliser son rêve en aidant à son tour ceux qui en ont besoin. Une jeune femme en fin de Licence qui souhaite poursuivre en master. Elle partage ses désirs d’orientations mais aussi ses craintes liées au déplacement qu’engendrera cette orientation. Quitter le cocon familial pour poursuivre des études n’est pas toujours évident pour les jeunes. Les accompagner dans cette démarches fait également partie du travail de la coordinatrice emploi du quartier. La coordinatrice aide également les habitants des quartiers à s’aligner avec un projet personnel parfois en attente. Elle partage donc avec une jeune femme vendeuse qui au fond désire s’orienter pour travailler dans l’armée de Terre. Une envie qu’elle a développée auprès de ses proches déjà issue de cette profession. Mme Zanardo lui apporte les conseils liés aux épreuves de recrutement afin de l’aider au mieux dans la réalisation de ce rêve. Lors de ces rencontres la coordinatrice pour l’emploi peut également aider à identifier les emplois d’avenir. Une jeune fille encore en début de formation confie à Mme Zanardo être intéressé par l’électronique. Cette dernière l’aide à se projeter vers l’avenir et lui présente les métiers d’avenir. Elle lui confie également que des grandes entreprises ont pour projet d’embaucher des salariés dans cette filière dans un avenir proche. Une jeune femme actuellement agent de service logistique en EHPAD confie à Mme Zanardo son rêve de devenir en réalité journaliste sportif. Malgré la pratique qu’elle a pu développer en couvrant les tournois de foot dans son pays d’origine. Elle s’était finalement résignée à mettre ce rêve de côté. Elle a travaillé par nécessité et se questionne sur la possibilité dereprendre une formation. La passion du métier se traduit dans sa voix troublée par l’échange sur le sujet avec Mme Zanardo.

Le podcast se poursuit avec une jeune femme arrivée en France qui exerce en tant qu’aide-ménagère. Elle possède pourtant de nombreux diplômes qui pourraient lui permettre de travailler dans des domaines précis. Cependant elle confie ses difficultés liées à l’organisation de sa vie familiale. Elle parle plusieurs langues mais souhaites améliorer la langue française. Cela pourrait lui permettre de travailler dans des domaines dont elle est diplômée. Mme Zanardo lui expose les particularités d’un projet en cours pratiquer le français en groupe. L’organisme Contact et Promotion permet aux personnes qui le désire d’approfondir leurs connaissances de la langue française. Cette habitante a été ravie de cette initiative qui va lui permettre de faire évoluer sa situation.

Puis un conducteur d’engin partage son choix de travailler dans le secteur du BTP. Il a usé de son entourage pour travailler dans ce domaine. Son fils quant à lui ne désire pas forcément évoluer dans cet univers. Il confit les différences générationnelles qu’il observe par rapport au travail. Entre son fils et lui-même la notion d’effort face au travail n’est pas la même. Le fils envisage une création d’entreprise et Mme Zanardo conseil de contacter l’association Cité Lab, qui aide à la création d’entreprise qui se trouve au centre du Galet à Strasbourg.

https://www.citeslab.fr/

Pour finir Mme Zanardo et Louis discutent avec un jeune habitant avec nostalgie dela situation économique du passé. Cet échange a été l’occasion de comprendre que les temps évoluent et qu’il était plus que nécessaire de s’adapter. Aujourd’hui l’économie et le travail ne sont plus comme avant et que tout évolue. Un accompagnement peut être indispensable pour s’armer face aux contraintes de ce nouveau monde. Il ne faut pas hésiter à contacter les personnes et les organismes qui ont été évoqués afin d’avancer au mieux.

Dans l’épopée laborieuse, la parole est donnée aux travailleur.euse.s de Cronenbourg et d’Hautepierre, guidée par une certaine Madame Zanardo, héroïne de l’entretien et du micro-trottoir, coordinatrice de la cité de l’emploi Cronenbourg et Hautepierre.

Un reportage financé par la cité de l’emploi, dispositif d’information sur les mécanismes de retour à l’emploi.

C’est quoi la Cité de l’emploi ? Une initiative pour faciliter l’accès aux droits: le soutien à la recherche d’emploi, les problématiques de garde d’enfant et de maîtrise de la langue, rendre visible les services de l’emploi qui ne sont pas identifiés par les personnes. Corriger les effets de la crise en renforçant l’accompagnement des habitants des « quartiers prioritaires » de la ville. Développer un réseau, en faisant connaître l’existant des offres d’emploi. Aider à la création d’entreprise. Favoriser la réussite scolaire.

Pour Madame Zanardo il s’agit de sortir de la logique de tuyaux d’orgue. Chacun est là pour travailler pour le collectif au service des habitants.

Souvent on est concentré sur son activité à soi sans regarder celle de son voisin. Les personnes ont besoin d’être orientés pour trouver le service adapté, parmi les multiples branches possibles qui ne communiquent pas forcément entre elles.

Il s’agit aussi d’interroger sur le champ des possibles : quel serait le métier idéal ? La question est souvent difficile. Pourquoi ? Soit la personne ne peut pas réaliser son rêve. Soit la personne fait par exemple du ménage, et se voit faire du ménage. Ou alors son métier a été choisi à une époque où on ne décidait pas. Je suis coiffeuse parce que mes parents le voulaient mais je voulais être bouchère.

« Est-ce que vous travaillez actuellement ? »

« On n’a plus la culture du travail en tout cas. »

« J’pense toujours à la santé humaine à chaque fois que j’parle de travail. J’pense toujours à l’autre. Donc j’me dis qu’à chaque fois qu’on travaille c’est pour quelqu’un, c’est pour les gens, c’est pour la société. Donc ça doit être bien pour eux ! »

« Tout travail mérite salaire »

« J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans… »

L’épopée laborieuse, épisode 3: j’ai pas trop envie de parler de travail

« J’ai pas trop envie de parler de travail »: la réaction d’un jeune homme de Cronenbourg face à notre micro tendu vers lui. Une allergie au diagnostic flash de la cité de l’emploi sur le rapport au travail à Cronenbourg et Hautepierre ?

Dans cet épisode Marie Paule Zanardo, coordinatrice emploi de Hautepierre et Cronenbourg et Louis Moreau-Avila, coordinateur htp radio poursuivent leurs échanges avec les habitants du quartier de Hautepierre.

Ils rencontrent d’abord un réfugié Afghan qui apprend le français en attendant de reprendre son métier. Il était conducteur de camion en Afghanistan mais il doit attendre avant de reprendre la route.

Deux jeunes diplômés en recherche de leur premier emploi partagent leurs démarches. Ils ont pris un moment pour voyager ensemble dont deux mois à vélo en Europe. A l’aise avec la sphère numérique ils ont entrepris toutes leurs recherches en ligne. Mme Zanardo leur conseille l’association NQT, qui accompagne les jeunes diplômés dans leur recherche d’emploi. L’un d’eux confie son souhait de reconversion dans l’artisanat pour travailler de ses mains. Un rêve hérité de sa famille elle-même issue d’une lignée d’artisan. Le portail Emploi store a été invoqué pour l’aider à trouver un organisme de formation.

https://nqt.fr/ https://www.emploi-store.fr/

Tandis que d’autres jeunes ont été intrigués par l’apparition du du micro tendu dans le quartier. Louis, coordinateur de la radio répond à leurs questions. Un lien se créé et des projets avec une éventuelle collaboration se profile à l’horizon. Une histoire à suivre sur HTP radio !

Lors d’un entretien avec une éducatrice spécialisée, la reconversion professionnelle a été évoquée. Se donner une deuxième chance après avoir fait un premier métier est une possibilité à ne pas négliger.

Un jeune en formation dans la robotique évoque son désir d’entreprendre sur le long terme. Les difficultés et la réalité ont été soulignées lors de l’échange.

Tandis qu’un autre jeune confie ses les difficultés pour trouver un patron lorsqu’une formation en alternance est envisagée.

Le dialogue finit par être tendu avec un jeune en recherche d’emploi. Les différentes étapes à entreprendre pour son inscription lui sont rappelées afin d’éclaircir la situation. Dans le système néo-libéral, la responsabilité est du côté du chercheur d’emploi dans les actions qu’il mène pour arriver à trouver du travail. Madame Zanardo précise que le désaccord est sur l’immédiateté de la prise en charge et donc de la réponse donnée à la demande.

Dans l’épopée laborieuse, la parole est donnée aux travailleur.euse.s de Cronenbourg et d’Hautepierre, guidée par une certaine Madame Zanardo, héroïne de l’entretien et du micro-trottoir, coordinatrice de la cité de l’emploi Cronenbourg et Hautepierre.

Un reportage financé par la cité de l’emploi, dispositif d’information sur les mécanismes de retour à l’emploi.

C’est quoi la Cité de l’emploi ? Une initiative pour faciliter l’accès aux droits: le soutien à la recherche d’emploi, les problématiques de garde d’enfant et de maîtrise de la langue, rendre visible les services de l’emploi qui ne sont pas identifiés par les personnes. Corriger les effets de la crise en renforçant l’accompagnement des habitants des « quartiers prioritaires » de la ville. Développer un réseau, en faisant connaître l’existant des offres d’emploi. Aider à la création d’entreprise. Favoriser la réussite scolaire.

Pour Madame Zanardo il s’agit de sortir de la logique de tuyaux d’orgue. Chacun est là pour travailler pour le collectif au service des habitants.

Souvent on est concentré sur son activité à soi sans regarder celle de son voisin. Les personnes ont besoin d’être orientés pour trouver le service adapté, parmi les multiples branches possibles qui ne communiquent pas forcément entre elles.

Il s’agit aussi d’interroger sur le champ des possibles : quel serait le métier idéal ? La question est souvent difficile. Pourquoi ? Soit la personne ne peut pas réaliser son rêve. Soit la personne fait par exemple du ménage, et se voit faire du ménage. Ou alors son métier a été choisi à une époque où on ne décidait pas. Je suis coiffeuse parce que mes parents le voulaient mais je voulais être bouchère.

« Est-ce que vous travaillez actuellement ? »

« On n’a plus la culture du travail en tout cas. »

« J’pense toujours à la santé humaine à chaque fois que j’parle de travail. J’pense toujours à l’autre. Donc j’me dis qu’à chaque fois qu’on travaille c’est pour quelqu’un, c’est pour les gens, c’est pour la société. Donc ça doit être bien pour eux ! »

« Tout travail mérite salaire »

« J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans… »

L’épopée laborieuse, épisode 2: peut-on vivre du travail ?

Des 30 ans de métier d’une assistante maternelle à domicile à l’étudiant en physique médicale, du responsable du rayon bio qui « vient d’un autre monde » à l’ancien routier au long cours, de la cuisinière en congé maternité à l’agent comptable en recherche d’emploi, bienvenue dans ce second opus de portraits d’habitant.e.s d’Hautepierre et Cronenbourg, abordé.e.s sous l’angle du rapport au travail.

Marie-Paule Zanardo, coordinatrice emploi Hautepierre et Cronenbourg et Louis Moreau-Avila, Coordinateur d’HTPradio vont à la rencontre des habitants du quartier de Hautepierre. Entre le métier rêvé et le métier réel, les habitants partagent leurs pensées. 

Une assistante maternelle agrée passionnée et retraitée, partage les raisons de son choix professionnel. Elle a choisi ce métier pour pouvoir élever ses enfants en même temps que d’autres.

Un jeune diplômé d’un master en physique qui est salarié chez Action. Il souhaite à présent développer un réseau pour évoluer dans le domaine médical.

Un ancien livreur confie qu’il souhaite créer une entreprise de transport avec l’aide de son assistante sociale. Alors qu’il a déjà essayé de travailler dans le secteur ouvrier c’est l’entreprenariat qui semble lui correspondre. L’entreprenariat peut paraitre complexe, la nécessité de se former a été évoquée.

https://www.strasbourg.eu/entreprendre

Une jeune mère de famille, qui travaille depuis l’âge de 15 ans évoque ses difficultés de garde pour ses enfants. Après des études niveau BTS validée elle travaille dans la restauration. Mais après la naissance des enfants elle s’oriente dans la restauration en collectivité. Une solution de garde a été envisagée en attendant la reprise du travail.

Une jeune femme en recherche d’un emploi en tant qu’assistante comptable souhaite un accompagnement dans sa recherche d’emploi. Elle est déjà dans un contrat engagement jeune via la mission locale avec un suivi hebdomadaire. Elle aimerait malgré tout d’autres opportunités professionnelles. Le 29 mars 2023, le forum pour l’avenir aura lieux à la salle l’Aubette, place Kléber à Strasbourg. Des entreprises présentes lors de ce forum répondront aux questions des moins de trente ans.

https://forum-avenir.com/

Des jeunes collégiens évoquent leurs expériences professionnelles. Entre difficultés et nouvelles expériences ils partagent leurs découvertes du monde du travail. L’association D’clic, présent dans le quartier a été évoquée afin de les accompagner dans leurs démarches futures.

http://www.dclic.asso.fr/

Dans l’épopée laborieuse, la parole est donnée aux travailleur.euse.s de Cronenbourg et d’Hautepierre, guidée par une certaine Madame Zanardo, héroïne de l’entretien et du micro-trottoir, coordinatrice de la cité de l’emploi Cronenbourg et Hautepierre.

Un reportage financé par la cité de l’emploi, dispositif d’information sur les mécanismes de retour à l’emploi.

C’est quoi la Cité de l’emploi ? Une initiative pour faciliter l’accès aux droits: le soutien à la recherche d’emploi, les problématiques de garde d’enfant et de maîtrise de la langue, rendre visible les services de l’emploi qui ne sont pas identifiés par les personnes. Corriger les effets de la crise en renforçant l’accompagnement des habitants des « quartiers prioritaires » de la ville. Développer un réseau, en faisant connaître l’existant des offres d’emploi. Aider à la création d’entreprise. Favoriser la réussite scolaire.

Pour Madame Zanardo il s’agit de sortir de la logique de tuyaux d’orgue. Chacun est là pour travailler pour le collectif au service des habitants.

Souvent on est concentré sur son activité à soi sans regarder celle de son voisin. Les personnes ont besoin d’être orientés pour trouver le service adapté, parmi les multiples branches possibles qui ne communiquent pas forcément entre elles.

Il s’agit aussi d’interroger sur le champ des possibles : quel serait le métier idéal ? La question est souvent difficile. Pourquoi ? Soit la personne ne peut pas réaliser son rêve. Soit la personne fait par exemple du ménage, et se voit faire du ménage. Ou alors son métier a été choisi à une époque où on ne décidait pas. Je suis coiffeuse parce que mes parents le voulaient mais je voulais être bouchère.

Et, quelque par, une femme à la retraite ose demander: peut-on encore vivre du travail ?

« Est-ce que vous travaillez actuellement ? »

« On n’a plus la culture du travail en tout cas. »

« J’pense toujours à la santé humaine à chaque fois que j’parle de travail. J’pense toujours à l’autre. Donc j’me dis qu’à chaque fois qu’on travaille c’est pour quelqu’un, c’est pour les gens, c’est pour la société. Donc ça doit être bien pour eux ! »

« Tout travail mérite salaire »

« J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans… »

L’épopée laborieuse, épisode 1: se démêler pour trouver un travail

De la directrice commerciale venu tenir un stand à la galerie marchande d’Hautepierre à l’ancien ambulancier, d’un philosophe inspiré par son rapport au travail à une cuisinière en reconversion, itinéraire sonore dans une galerie de portraits. Travailleuses et travailleurs riches en contrastes, que le micro n’a pas effrayé. Oh le beau lapsus, à 9 minutes 26 secondes: « se démêler pour trouver un travail »…

Marie-Paule Zanardo, Coordinatrice cité de l’emploi pour les quartiers de Cronenbourg-Hautepierre et Louis Moreau-Avila, Coordinateur HTPradio , sont allés à la rencontre des habitants de Hautepierre à Strasbourg. Dans cette série de quatre épisodes, on voyagera à travers les confessions, les craintes et les souhaits des participants. Au détour des conversations, le micro est tendu aux habitants mais aussi aux entrepreneurs du quartier qui nous partagent leurs réflexions au sujet de l’emploi.

C’est dans un contexte économique déjà tendu que se confie une directrice commerciale dans le domaine de la cosmétique. Elle sait ce que veut dire se questionner sur son avenir professionnel puisqu’avant de se lancer, elle a déjà été dans plusieurs autres métiers. Aujourd’hui, elle s’épanouit dans une petite entreprise. Ses différentes expériences ont été un atout pour cette cadre qui peine pourtant à recruter. Selon elle, les petites entreprises ont des contraintes économiques qui les empêchent de répondre aux exigences des salariés. Pourtant ce sont elles qui peuvent offrir une expérience professionnelle enrichissante. Elle a choisi le domaine du bien-être car elle s’y épanouit. Elle ne compte pas ses heures et souhaite transmettre des valeurs. Sa société utilise une technologie de pointe dans le domaine de l’esthétique issue d’une recherche locale. Les couleurs de l’Alsace sont portées au travers cette découverte, qui a été récompensée par le prix de l’innovation au salon international de l’esthétique à Paris.

Un ancien ambulancier du quartier, aujourd’hui sans emploi, se questionne sur l’avenir. Les factures et la situation économique difficile liées à l’inflation sont les préoccupations premières de cet habitant. Aujourd’hui sans emploi, il ne voit pas d’issue. Il souligne la nécessité « de se débrouiller » dans ce contexte qui n’est pas favorable. Il confie que l’entreprenariat est une solution pour les jeunes qui ont beaucoup de mal à se plier au salariat. Une solution qui lui parait même une nécessité. Enfin, il rêve de s’épanouir dans un métier lié à la santé tout en aidant son prochain.

Une jeune femme travaille depuis cinq ans, en cuisine, pour Emmaüs. Son contrat prend fin d’ici un an et elle rêve d’ouvrir un Food truck. Mme Zanardo en profite pour lui présenter Cités Lab. Une association présente au sein du centre socio culturel qui aide à la création d’entreprise.

https://www.citeslab.fr/

Dans l’épopée laborieuse, la parole est donnée aux travailleur.euse.s de Cronenbourg et d’Hautepierre, guidée par une certaine Madame Zanardo, protagoniste de l’entretien et du micro-trottoir, coordinatrice de la cité de l’emploi Cronenbourg et Hautepierre.

Un reportage financé par la cité de l’emploi, dispositif d’information sur les mécanismes de retour à l’emploi.

C’est quoi la Cité de l’emploi ? Une initiative pour faciliter l’accès aux droits: le soutien à la recherche d’emploi, les problématiques de garde d’enfant et de maîtrise de la langue, rendre visible les services de l’emploi qui ne sont pas identifiés par les personnes. Corriger les effets de la crise en renforçant l’accompagnement des habitants des « quartiers prioritaires » de la ville. Développer un réseau, en faisant connaître l’existant des offres d’emploi. Aider à la création d’entreprise. Favoriser la réussite scolaire.

Pour Madame Zanardo il s’agit de sortir de la logique de tuyaux d’orgue. Chacun est là pour travailler pour le collectif au service des habitants.

Souvent on est concentré sur son activité à soi sans regarder celle de son voisin. Les personnes ont besoin d’être orientées pour trouver le service adapté, parmi les multiples branches possibles qui ne communiquent pas forcément entre elles.

Il s’agit aussi d’interroger sur le champ des possibles : quel serait le métier idéal ? La question est souvent difficile. Pourquoi ? Soit la personne ne peut pas réaliser son rêve. Soit la personne fait par exemple du ménage, et se voit faire du ménage. Ou alors son métier a été choisi à une époque où on ne décidait pas. j’ai travaillé comme agent d’entretien alors que je voulais être coiffeuse.

« Est-ce que vous travaillez actuellement ? »

« On n’a plus la culture du travail en tout cas. »

« J’pense toujours à la santé humaine à chaque fois que j’parle de travail. J’pense toujours à l’autre. Donc j’me dis qu’à chaque fois qu’on travaille c’est pour quelqu’un, c’est pour les gens, c’est pour la société. Donc ça doit être bien pour eux ! »

« Tout travail mérite salaire »

« J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans… »

Les relations radiophoniques

Le radio-caddie durant le café végétal, kermesse populaire, quartier d’Hautepierre, été 2022

Comment fait-on du podcast un outil méthodologique pour l’intervention artistique ?

Comment les paroles que mobilise le processus radiophonique se révèlent émancipatrices ? 

En quoi le médium radiophonique permet aux personnes concernées de s’interroger sur le monde qui les entoure ?

Un tour d’horizon sur l’intervention radiophonique qui réunit plusieurs contributeurices marquant.e.s d’HTP radio, ou personnalités concernées par les démarches radiophoniques. Leurs expériences et opinions sont valorisées dans le cadre d’un mémoire de recherche au centre de formation pour plasticiens intervenants (CFPI) à la Haute école des arts du Rhin. Une proposition de Louis Moreau-Avila, coordinateur d’HTP radio, dont le pseudonyme est alt0193 sur le média.

Merci pour leurs paroles sincères à Juliette Chartier, Derya Kocak, Laura Garofalo, Pauline Desgrandchamp, Lassana Djimera, Mouhsine Fann.

Carte d’identité-labyrinthe-monde en guise de présentation, Louis Moreau-Avila, janvier 2023

Nos lifes… un portrait d’amitié, de musique et d’électricité ! L’odyssée végétale, épisode 13

Deux amis de longue date se livrent aux micros du radio caddie. Le café végétal c’était aussi un temps de concert avec les talents du quartier, or il se trouve que parmi ces deux amis il y a Khalil, référent du studio d’enregistrement La Ruche basé au 42, avenue Racine, dans les locaux d’Horizome. De l’autre côté du mic, le tout aussi remarquable Walid, surnommé la machine ou l’homme au sourire lumineux !

Le café végétal, kermesse populaire à Hautepierre organisée par le collectif Horizome entre juin et juillet 2022, a donné lieu à des rencontres enregistrées sur le radio caddie. C’est cette odyssée que raconte la série radiophonique l’Odyssée végétale.

Avec l’Odyssée végétale, la radio nous révèle un écosystème très varié. Des jeunes artistes, des designeureuses, des habitant.e.s adultes et enfants, des travailleureuses sociaux, des élu.e.s, des curieu.x.se.s, de nombreuses associations, quelques adolescents du coin, des méfiant.e.s, des courageu.x.se.s, des timides… Une foule de personnes converge vers la place Léopold Sédar Senghor pour participer à la parenthèse estivale de fête à Hautepierre qu’est le Café Végétal. Chacun.e à sa manière prend la parole, la glisse, la laisse tomber, l’offre, se refuse à la donner, mais le signal radiophonique lui, toujours, demeure.

Bon voyage dans l’Odyssée végétale.

Les chiens aboient et la caravane des quartiers passe ! « à quoi ça sert de faire la fête ? Déjà, ça sert à vivre. » L’odyssée végétale, épisode 12

Un petit groupe d’acteurices du monde militant hautepierrois rassemblé sous le nom de caravane des quartiers raconte ses objectifs. Et ses colères. La café végétal c’est la fête, moment où l’ordre habituel est perturbé, voire révoqué. Ne serait-ce pas là le lieu parfait pour commencer ensemble à voir les choses autrement ? Des voix, très différentes les unes des autres, ouvrent une autre voie.

Le café végétal, kermesse populaire à Hautepierre organisée par le collectif Horizome entre juin et juillet 2022, a donné lieu à des rencontres enregistrées sur le radio caddie. C’est cette odyssée que raconte la série radiophonique l’Odyssée végétale.

Avec l’Odyssée végétale, la radio nous révèle un écosystème très varié. Des jeunes artistes, des designeureuses, des habitant.e.s adultes et enfants, des travailleureuses sociaux, des élu.e.s, des curieu.x.se.s, de nombreuses associations, quelques adolescents du coin, des méfiant.e.s, des courageu.x.se.s, des timides… Une foule de personnes converge vers la place Léopold Sédar Senghor pour participer à la parenthèse estivale de fête à Hautepierre qu’est le Café Végétal. Chacun.e à sa manière prend la parole, la glisse, la laisse tomber, l’offre, se refuse à la donner, mais le signal radiophonique lui, toujours, demeure.

Bon voyage dans l’Odyssée végétale.

Les cigales urbaines ! L’odyssée végétale, épisode 11

Entretien passionnant avec la jeune équipe d’éducateurices populaires d’Hautepierre dans le cadre du café végétal. Merci à euelles pour leur présence bienveillante !

Le café végétal, kermesse populaire à Hautepierre organisée par le collectif Horizome entre juin et juillet 2022, a donné lieu à des rencontres enregistrées sur le radio caddie. C’est cette odyssée que raconte la série radiophonique l’Odyssée végétale.

Avec l’Odyssée végétale, la radio nous révèle un écosystème très varié. Des jeunes artistes, des designeureuses, des habitant.e.s adultes et enfants, des travailleureuses sociaux, des élu.e.s, des curieu.x.se.s, de nombreuses associations, quelques adolescents du coin, des méfiant.e.s, des courageu.x.se.s, des timides… Une foule de personnes converge vers la place Léopold Sédar Senghor pour participer à la parenthèse estivale de fête à Hautepierre qu’est le Café Végétal. Chacun.e à sa manière prend la parole, la glisse, la laisse tomber, l’offre, se refuse à la donner, mais le signal radiophonique lui, toujours, demeure.

Bon voyage dans l’Odyssée végétale.