La radio qui se voit, la radio qui s’écrit, la radio qui fait du bruit ! Retrouvez HTP Créa, des traces sonores de la créativité made in HTP ! On y retrouve des docu-fictions reliant propos et imaginaire, des créations sonores originales, des émissions spéciales, des productions musicales et des clips de freestyle et hip hop, permettant de donner à entendre nos alter-réalités de Hautepierre.
Et si HTP Radio était un film? Et si HTP Radio était un plat? Et si HTP Radio était un animal? Et su HTP Radio était un ovni?
Depuis le mois de mai, HTP Radio explore la vie des oiseaux à Hautepierre.
Quels oiseaux on retrouve dans le quartier? Comment vivent-ils ? en symbiose avec qui? avec quoi? Quels sont leurs besoins? C’est quoi les cris spécifiques les plus facilement reconnaissables? Quelles phrases nous racontent-elles? pour nous dire quoi? Que pouvons-nous faire pour améliorer leur cadre de vie? Et au final ça nous sert à quoi de mieux comprendre la vie des oiseaux?
Dans le cadre de l’atelier périscolaire médita-SON, l’équipe d’aventuriers a pu explorer un bout de quartier au travers d’une balade à l’écoute des oiseaux environnants avec pour principes apprendre à les débusquer, comprendre l’intérêt de leur présence, écouter plutôt qu’entendre…
Dans un autre temps, Manon Kaupp, actuellement en formation BPJEPS Éducation à l’environnement au sein du collectif Horizome, est allée à la rencontre de Marc Keller, animateur nature à l’association de Ligue de Protection des Oiseaux d’Alsace, pour nous parler d’avantage des oiseaux de Hautepierre.
Le podcast en écoute ici !
Un documentaire-fiction journalistique original avec :
deux échantillons sonore, la bande annonce française du film les oiseaux d’Alfred Hitchcock, en 1963 et un échantillon d’une archive INA de Michel Simon prédisant la sixième extinction de masse, en 1965,
des enregistrements de la balade découverte des chants des oiseaux dans le cadre de l’atelier #MéditaSON avec Dina, Dercio, Sarha, Aya, Sina, Roumaïssa, Anis, Mouadh, Mehdi, Zeynep, Basit et Ahmed, enfants de CP et CE1 de l’école Catherine,
Et un entretien avec Marc Keller, animateur nature de la Ligue de Protection des Oiseaux – LPO d’Alsace. Mai 2019
Merci à tous et toutes pour ces découvertes partagées !
Un documentaire signé Manon Kaupp et Pauline Desgrandchamp.
de la nourriture au pied des immeubles
> Un chant : un oiseau, saurez-vous les reconnaître?
D’avril à juin, le collectif Horizome, également porteur du projet artistique, préparait avec l’association l’Étage, les lieux du commun au sein de l’Odylus, une ancienne aile de la clinique Saint-Odile dans le quartier de Neudorf transformé durant 18 mois en une résidence d’accueil et d’hébergement à destination de familles et personnes isolées.
Ainsi, un premier grand chantier ouvert fut préparé au mois de mai et mené vaille que vaille par Horizome avec l’aide de plusieurs résidents de l’Odylus et de cinq étudiants qui avaient embrassé la cause. Big up à Joséphine, Claire, Laurine, Yao et Léo!
Des personnes de l’extérieur et quelques voisins les rejoignirent pour donner un coup de main à la pâte malléable qu’était l’Odylus en ces débuts tâtonnants. Louis, Laetitia, Sabrina…,
Retour avec ce podcast liant petites interviews, ambiances sonores et création binaurale, permettant de garder trace des tous premiers moments passés à l’Odylus…
Et si vous voulez plus d’informations sur le projet Odylus, direction le blog dédié !
Retour sur la journée du 8 mars à Hautepierre. Une création stéréophonique pour les deux oreilles, sorte de documentaire-fiction cherchant à affirmer la place des femmes fortes dans notre quartier et de comment elles luttent chaque jour contre les idées reçues, le plus souvent véhiculées par les médias nationaux…
À écouter au casque pour expérimenter une écoute mouvante !
Avec les voix de Malika, Ragi, Coline, Saadia, Geneviève, Zeyneb, Audrey, Emma et Pauline,
des enregistrements d’ambiance de l’ensemble de la journée du 8 mars 2019 à Hautepierre, ou comment illustrer une convergence des luttes avec : l’Association culturelle des afghans de Strasbourg, Femmes d’ici et d’ailleurs, l’association Vidyalaya, SOS Femmes Solidarité, le CSC Le Galet, Femmes actives, Allez les filles, Femmes égalité, Table & Culture et Tamoulcholaï,
des échantillons d’archives issues de l’INA « Prêts pour le mariage ? », 1964 et «Pour ou contre les femmes en pantalon ? », 1973
et un échantillon du titre Queen de Art&Miss, Collectif de zouzes à plumes strasbourgeoises. Ici, un lien vers la page de téléchargement de leur premier album !
Un documentaire-fiction d’Emma Wehrlé et Mélody Claudon produit dans le cadre du festival « Réenchanter mon quartier » II organisé par la Cie 12:21 les 13, 14 et 15 juin 2019. Avec la complicité d’Audrey Hoffmann et de Pauline Desgrandchamp.
> Et c’est quoi déjà un docu-fiction?
Le documentaire radiophonique permet à l’auditeur la découverte d’un sujet via une narration sonore. Le format et la durée varient fortement en fonction des contextes de diffusions, mais ce type de production implique à la fois de la créativité, de la recherche de terrain, ainsi qu’un temps d’écriture autour de l’oralité.
Il peut être journalistique, artistique ou les deux à la fois. La notion de docu-fiction permet surtout aux auteurs un travail de fond et des questionnements pointus établis objectivement qu’ils vont traduire aux auditeurs comme si ils racontaient une histoire. L’apport de la fiction devient alors primordiale pour tendre la main de l’écoutant, lui permettre de fermer les yeux et de l’accompagner à s’immerger dans un recueil fantasmé du quotidien et prendre de la distance.
Finalement, que nous raconte le réel ? Qu’est-ce-que la subjectivité et l’objectivité? Comment un sujet peut changer en fonction de qui le raconte et comment un documentariste peut-t- il influencer le sujet qu’il aborde par sa seule présence ? Qu’est-ce que la notion de point de vue et de manipulation sonore ? En quoi participer à l’écriture d’un docu-fiction engage une initation à l’oralité et aux manières de poser sa voix ?
Partant de l’idée que les ateliers périscolaires sont des espaces-temps pour tester en commun d’autres possibles, l’atelier #MEDITA-SON propose différentes expérimentations sensibles et innovantes s’essayant à relier corps, espaces physiques et sons afin de mieux appréhender notre rapport empathique au monde et à l’écoute de ce qui nous entoure.
Il s’agit de s’initier à la méditation en pleine conscience, d’expérimenter l’ensemble de nos sens, de travailler notre écoute du monde et de découvrir la prise de son et le domaine de la radio, objet originel de l’atelier.
Emma Wehrlé et Pauline Desgrandchamp continuent ainsi leur pérégrination autour des sens et des émotions, accompagnées au deuxième semestre de Dina, Dercio, Sarha, Aya, Sina, Roumaïssa, Anis, Mouadh, Mehdi, Zeynep, Basit et Ahmed, enfants de CP et CE1 de l’école Catherine.
Merci également à Dimitri, Manon, Lucie, Marie-Élodie et Thomas de nous avoir aider ici ou là…
Atelier #1 C’est quoi la radio méditative ?
Qui dit premier atelier, dit première rencontre… Afin d’en apprendre d’avantage sur chacun des protagonistes et mieux cerner cet atelier, nous avons mis en scène dans la salle une feuille et un stylo devant chaque place. Le principe : “Dessine ce que c’est pour toi la radio” puis à partir de là, on fait un tour de table pour que chacun.e nous explique à quoi il/elle a pensé. Cela permet également de se présenter personnellement. Pourquoi je suis ici? Ce que j’aimerais découvrir par la radio… Une émotion à partager…
Ensuite, à partir de l’écoute d’un paysage sonore particulier, l’enregistrement d’un moment passé au jardin du coin, le jardin partagé de la maille Catherine, les enfants commencent à dessiner leur propre compréhension et image mentale de ce paysage sonore. Dercio comprend de suite que c’est son jardin en coeur de maille ! C’est important effectivement puisque le jardin va devenir petit à petit le fil conducteur de notre atelier…
Atelier # 2 Cultiver son jardin radiophonique…
À partir d’un petit exercice de méditation, Lucie propose aux enfants de fermer les yeux, de se laisser guider par sa voix puis d’imaginer dans leur tête l’histoire qu’elle va raconter : « Je vais dans un jardin, cueillir une belle fleur, son odeur est très particulière, etc »
Chacun.e est alors resté silencieux car concentré et a pris plaisir à la fin de partager quelle fleur « magique » ils avaient pu imaginer et à écouter ce que les autres avaient imaginé.
Suite à cet exercice, direction la cour d’école pour écouter les bruits ambiants et retour en salle afin de reproduire par la voix (chant, bruitage, cris, paroles…) les sons entendus. Ce jour-ci il y avait beaucoup de vent… C’est la fin de l’hiver… Un concert bruitiste et agréable s’est alors joué au sein de la salle, rythmé de sons de bouche (ou beat box en anglais) de Roumaïssa, grande spécialiste de la pratique.
Atelier #3 Météo des émotions…
Il pleuvait donc on n’est pas allé dehors finalement ! L’objectif a été de se préparer à utiliser le matériel radiophonique. Pour y parvenir, première séance de la météo des émotions. On rappelle le principe, chacun partage son humeur avec les autres… Puis, première expérience de respiration en pleine conscience, Emma ayant ramené son bol tibétain et quelques petits objets intriguants.
À partir de là, deux groupes sont formés avec pour chacun, une mission particulière : bruiter des sons d’animaux selon l’humeur qu’ils avaient partagé en amont. Certain.e.s enregistrent pendant que d’autres donnent de la voix, et inversement…
Atelier #4 et 5 Balade à l’aveugle au jardin du coin !
Ça y est il fait beau… Kismet nous informe que toutes les autorisations de sortie sont à jour, on va pouvoir aller vers notre jardin rêvé ! De notre côté, nous sommes venus en force pour mieux accompagner la sortie. Merci à Dimitri et à Manon pour leur aide…
Première expérience proposée : se diriger depuis l’école vers le jardin du coin en binôme : un aveuglé avec les yeux bandés accompagné d’un guide l’aidant à avancer. Il s’agit ici de découvrir ses autres sens que la vue pour redécouvrir un lieu du quotidien, le coeur de la maille Catherine.
Suite à l’exercice et l’entrée dans le jardin, nous laissons des enregistreurs à la portée des enfants. Deux propositions, d’un côté il s’agit de rendre compte de l’expérience de la balade à l’aveugle via deux questions types :
-1 Qu’as-tu ressenti de ton expérience à l’aveugle?
-2 Qu’est-ce-qui t’a le plus surpris?
Et de l’autre côté, il s’agit d’investiguer le lieu du jardin, découvrir ce qui y pousse mais aussi ceux qui l’habitent. Anis propose de faire du feu tandis que Dina essaye de lister tout ce qu’elle voit dans le jardin.
Atelier #6 Les histoires d’A !
Pour cet atelier, on se retrouve Emma Pauline et Marie-Élodie sur la question des histoires d’amour au jardin… Cela fait plusieurs séances que certains enfants nous en parlent reliant ainsi émotions et histoires d’amoureux. Les enfants en groupe de trois ont ainsi interrogé leurs camarades et imaginé des histoires fictives inédites. Une exemple ici par Dina, Dercio et Sina :
Atelier #7 Cartographier ses émotions…
Les têtes ont eu le temps et la liberté de vagabonder dans l’imaginaire pendant les vacances… Et maintenant à quoi tu penses, à qui, quel son te viens à l’esprit quand on parle du jardin, de la piscine ou de la mer, de la maison ou de l’école ? La réponse se trouve juste là-dessous, si tu cliques :
Atelier #8 Allergies et repos forcé…
Le printemps, c’est également le moment du rhume des foins ! L’atelier a été annulé suite à l’indisponibilité de ses intervenantes…
Atelier #9 À la découverte des oiseaux du coin…
Toute l’équipe part à la découverte des oiseaux du coin… À partir d’une balade commentée dans le quartier et d’un livre guide, en débutant par le jardin de la maille Catherine pour finir au petit bois de la maille Brigitte, quels sont les types d’oiseaux entendus, comment fait-on pour les reconnaître et est-ce qu’il y a des oiseaux particuliers à Hautepierre? Une investigation spéciale par temps de pluie !
Chacun des enfants raconte à son tour un souvenir ou une anecdote en lien avec une histoire d’oiseaux : Sina parle de la nourriture qu’il donne aux pigeons quand Mehdi décide de parler des oiseaux rares qu’il a pu notamment découvrir au zoo. En même temps, Anis explique comment on peut soigner un oiseau qui s’est cassé une aile, son papa lui ayant montré l’année dernière tandis que Sarha et Dina se mettent à mimer différents sons d’oiseaux…
Au final, quatre oiseaux différents et communs ont été répertoriés, le pigeon, le corbeau, le moineau et le martinet noir.
En écoute ici, une restitution de la balade au jardin :
Atelier #10 On leur raconte quoi aux parents ?
En vue de la dernière séance qui sera l’occasion de dévoiler les mystères de l’atelier Méditason aux parents, on s’est demandé ce qu’on avait envie de leur faire entendre : « uneee chansoooon, un poèèèème ! ». C’était la réponse à chaud. À froid, mais plein d’amour, ça donne ça :
Atelier #11 Goûter sonore dans la cour !
Au programme : exercices méditatifs en collectif, partage d’expériences sonores, écoutes au casque et goûter sous le soleil de HTP. Une belle aventure d’un semestre qui se termine aujourd’hui, jeudi 23 mai!
Retour en image par image sur le travail mené par 11 enfants de l’école Karine en atelier périscolaire autour de la confection d’un mini-film, s’initiant à la fois à la technique dite du stop-motion et celle du bruitage audio. Mehmet, Yassine, Yves, Oissila, Chédine, Marwa, Marie, Arman, Joshua, Abdel Maleck et Calista vous proposent l’histoire de la « Malédiction noire » en avant première sur HTP Radio.
> ÉPISODE 1, “Une princesse maudite” par Chédine et Marwa
Scène 1 (un plan large du groupe)
La Team Karine arrive dans le château de la princesse Chédine à l’heure du thé. Un incroyable goûter commence, c’est la teuf au château…
Bruitages : enregistrement de la sonnerie de l’école + utilisation d’un premier son angoissant récupéré sur internet, pour représenter la fête : un enregistrement de la fête des voisins maille Karine datant de 2013. Le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
Scène 2 (plan rapproché de Chémare & Marwa)
La princesse Chédine veut discuter mais Marwa lui a dit que son thé avait un goût de chaussette sale. Chédine s’énerve alors d’un coup, d’un seul, et se transforme en Chémare, une sorcière méchante et moche. Le beau château s’effondre et devient un manoir hideux et hanté.
Bruitages : hurlement accentué avec un effet de réverbération, en fond un bruit de bouilloire électrique, utilisation d’un enregistrement d’une croqueuse issue de la rénovation urbaine. Le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
Scène 3 (plan de Marwa toute seule qui envoie le sms et arrivée d’Ebila)
Marwa envoie un sms discrétos à sa pote Ebila, une femme à barbe incroyablement dégourdie. Ebila débarque comme par magie et sauve La Team Karine.
Bruitage: sonnerie sms Iphone, bruitage de combat, jeux avec des « tapes » sur la cage thoracique, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes. Big up à Arman pour le final !
> ÉPISODE 2, « L’armée des monstres » par Mehmet, Joshua et Arman
Scène 1 (plan large de Chémare, Mehmet et Joshua)
Chémare, la sorcière assume sa nouvelle vie… Elle prépare une potion diabolique à base de ice tea et d’oasis pour empoisonner deux petits garçons et les transformer en vampires. Ainsi naquirent Jo le vampire et Mé le vampire.
Bruitage: utilisation d’un deuxième son angoissant récupéré sur internet + enregistrement dans la salle des maîtres de la photocopieuse, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
Scène 2 (plan resserré sur Chédine et Arman)
Jo et Mé espionnent Chémare pendant la préparation d’une deuxième potion qu’elle avait l’intention de faire boire à Robby Potter, un enfant qu’elle avait trouvé dans la forêt. La potion le changea en sorcier.
Jo et Mé comprirent que Chémare voulait créer une armée de supers méchants fortiches.
Bruitage: enregistrement de la salle de l’atelier, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
> EPISODE 3, “Un terrible accouchement” par Oissila et Calista
Scène 1 (plan large sur Chédine et Marie)
Chémare se prélasse dans son manoir hanté, son affreux chat sur les genoux. Quand soudain, sa copine Fantomina débarque en catastrophe en demandant de l’aide car elle est effectivement sur le point d’accoucher.
Bruitage: utilisation d’un son de bulles dans l’eau récupéré sur internet, enregistrement de la salle de l’atelier, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
Scène 2 (plan large sur Chédine et Oissila)
La sorcière prend sa potion de sage-femme et aide Fantomina à donner naissance à…. deux bébés fantômes complètement cinglés, Galipettes et Galipus, qui se mettent à tout casser dans la baraque! Autant dire que Chémare est vénère.
Bruitage: enregistrement de la salle de l’atelier, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
Scène 3 (plan resserré sur Calista, Yassine et Yves)
La sorcière appelle à la rescousse Jo le vampire, qui ne peut pas encadrer Chémar après ce qu’elle lui a fait mais qui aime bien Fantomina et voudrait l’aider.
Grâce à sa force de vampire, il arrive à stopper Galipus et Galipette, qui sont exténués et s’endorment d’un coup d’un seul.
Bruitage: utilisation d’un bruitage de pierre tombale récupéré sur internet + enregistrement de cris dans le hall d’escalier de l’école, le tout sous le doublage de chacun des protagonistes.
FIN
> Et si HTP Radio était un film ?
Depuis novembre 2018, l’artiste et illustratrice Hélène Humbert intervient à l’école Karine dans le cadre d’un atelier périscolaire radio-vidéo, accompagnée selon le besoin par Pauline Desgrandchamp et Dimitri Madi pour l’aspect son.
L’objectif de l’atelier est de relier initiation au design sonore et pratique de l’image animée au travers de la création d”un court-métrage que les enfants ont du imaginer, de l’écriture du scénario au tournage des épisodes, jusqu’à la création des bruitages et des voix utiles à la narration imaginée.
> Distributions des différents rôles :
Chédine : Chédine, la princesse de La Team Karine, Chémare la sorcière
Marwa : Marwa de La Team Karine,
Oissila : Oissila de La Team Karine, Fantomina
Calista : Calista de La Team Karine, Ebila et Galipette
Partant de l’idée que les ateliers périscolaires sont des espaces-temps pour tester en commun d’autres possibles, l’atelier #MEDITA-SON propose différentes expérimentations sensibles et innovantes s’essayant à relier corps, espaces physiques et sons afin de mieux appréhender notre rapport empathique au monde et à l’écoute de ce qui nous entoure.
Il s’agit de s’initier à la méditation en pleine conscience, d’expérimenter l’ensemble de nos sens, de travailler notre écoute du monde et de découvrir la prise de son et le domaine de la radio, objet originel de l’atelier.
À l’origine du projet Joséphine Marcolé, Emma Wehrlé, Lou Bouquier et Pauline Desgrandchamp. Chacune à sa manière, a proposé de traduire en sons, les sens. De novembre 2018 à février 2019, elles étaient accompagnées de Catherine, Kenza, Amar, Hassan-Ali, Abdiasis, Ebubekir, Sarah, Mohamed, Gaétan, Chérif et Intawha, enfants de 8 à 11 ans de l’École Catherine.
Nous avons tous.tes été très ému.es d’avoir pu prendre le temps d’apprendre à nous comprendre, à partager des investigations radio dans l’école et surtout à inverser nos habitudes et nos positionnements mutuelles!
> des expérimentations documentées :
Emma et Pauline se sont proposées de garder traces des différents tests et investigations sous la forme d’un carnet de bord, proposé à rebours, partant de la fin vers le début. À vous de choisir si vous commencez la lecture par le début ou par la fin !
Atelier 12 – Le partage avec les parents…
Une séance spéciale où Amar, Catherine, Kenza, Hassan-Ali, Abdiasis, Ebubekir, Sarah, Mohamed, Gaétan, Chérif et Intawha ont pu revenir sur leurs impressions, leurs créations et partager avec les parents présents un goûter convivial et sonore ! Un moyen de proposer un atelier renversé, où ce sont les enfants qui ont initié les parents à découvrir leurs différentes expériences sensibles.
Préparation de la restitution sonore de l’atelier !
Atelier 11 – Tutoriel augmenté !
Afin de préparer la restitution devant les parents, chacun des apprenti.e.s préparent des manières de raconter par le son, les différentes expériences qu’ils ont pu réaliser sur un semestre d’atelier.
Un exemple ici avec un tuto d’initiation à la respiration et l’utilisation du retentissement d’un bol tibétain :
Atelier 10 – La neige, ça dit quoi ?
Le mois de janvier et sa météo glaciale ont pris leurs aises à Hautepierre… Autour de la Catherine flotte un doux parfum d’hiver immaculé. Ce 24 janvier, les apprenti.e.s journalistes sont tous.tes excité.e.s à l’idée de pouvoir reprendre le micro en main pour interviewer le personnage mystère de cette séance… La neige !
Oui, mais comment on fait ? La neige, ça parle pas, dis ! Ah bon, t’es sûre ? Partons à sa rencontre…
Atelier 8 et 9 – Les sons qui font du bien, les sons qui dérangent ?
Débrief partagé sous forme d’interview en trinôme autour des ressentis intra-personnels de chacun des enfants autour de :
Qu’est ce qu’il se passe dans mon corps quand j’entends :
– une craie crissant le long d’un tableau ? – un chat qui miaule ? – un bol chanter ? – les bruits de la cour de récré ? – un papier qu’on froisse ? – les aller-venus des scooters ?
Atelier 7 – Comme au cinéma…
C’est bientôt les vacances, tous les enfants sont aux aguets ! Quoi de mieux que d’expérimenter en groupes la construction de petites histoires à partager en famille et sans modération…
Le protocole : chaque enfant écrit sur un papier de couleur différente : un lieu, un objet et une émotion. Ensuite, par groupe, nous organisons une pioche par couleur des trois types de thématiques. Le défi : réaliser en une prise enregistrée, une narration immersive utilisant les 3 thèmes piochés. C’est ce que l’on nomme dans le jargon du cinéma, un plan séquence.
Atelier 6 – HTP Reportage à l’école Catherine !
Jeudi 13 décembre, C’est le moment pour Amar, Catherine, Kenza, Sarah, Hassan-Ali, Abdiasis, Ebubekir, Mohamed, Gaétan, Chérif, Intawha, Paulina, Pauline et Joséphine de tester l’écoute de ce qui nous entoure, en mêlant la méditation en pleine conscience (comment se focaliser sur les sons environnants) à l’exercice de l’entretien radiophonique (comment être à l’écoute lorsque l’on se la joue reporter).
En voici différentes retranscriptions sonores, documentées entre espace sonore qui nous fait du bien et constitution de mini-reportages journalistiques autour des ateliers voisins, percussions avec les tout petits et cuisine avec les plus grands ! Tout le monde fini par déguster des bredeles que les cuisiniers ont préparés !
Atelier 5 – Météo des émotions et confection de questionnaires…
Jeudi 6 décembre, la météo est électrique au sein du groupe radio ! Place à la venue de Kismet, puis retour sur l’objet de notre atelier, un premier tour de table, chacun(e) émet sa météo intérieur. Ce qui permet aussi de ressentir qui est fatigué, énervé, frustré de sa journée… À partir de là, trois groupes se forment avec pour mission de composer un questionnaire afin d’aller documenter ce qu’il se passe dans les ateliers périscolaires voisins. La curiosité est un défaut à qualifier, chacun imagine une question nous permettant en tant qu’investigateurs de compiler des informations spécifiques.
Atelier 4 – Voir le son…
On commence par se rendre à nouveau attentifs et attentives à notre respiration en posant une main sur le sternum et l’autre sur le ventre. Puis on se lève : on inspire fooooort par le nez en levant les bras vers le ciel et on expire foooort par la bouche en les baissant vers le sol.
Lou nous a concocté des petits animations visuelles, chacune d’entre elles inspirée d’un bruit, d’une onomatopée. (un brossage de vent, Pfff, le souffle, Aïïïe, le vent, Dring). On s’amuse à deviner à quoi chacune correspond : un réveil ? des pas ? la mer ? L’imaginaire fuse.
Atelier 3 – Les bruits de mon corps
À l’école, à la maison, on dit souvent aux enfants qu’il faut écouter. Écouter qui? écouter quoi? On dit aussi plus tard qu’il faut être à l’écoute de l’autre, c’est-à-dire apprendre à le comprendre, en étant de fait différent. Peut-être faudrait-il alors déjà passer par apprendre à s’écouter soi-même pour pouvoir composer son propre rapport empathique au monde…
Plusieurs exercices autour de l’écoute de notre coeur, de notre respiration, de notre sang qui circule dans les veines… Et pour finir et se défouler un petit peu, un exercice collectif de coordination du corps pour en faire une composition rythmique en trois temps, que le groupe continuera d’exercer à chaque fin de séances suivantes.
Un exemple en son ici :
Atelier 2 – C’est quoi un paysage sonore ?
-Première expérience : à partir de l’écoute d’un enregistrement ambiant d’un lieu spécifique de Hautepierre, chacun.e imagine en dessin, sa propre recomposition du paysage interprété.
fichier écouté (le coeur de la maille ÉLÉONORE, été 2013) :
Et quelques traces des interprétations en dessins :
-Deuxième expérience : place à une auscultation sonore de la cour de récréation. Les enfants sont en binôme, l’un caché de la vue, l’autre en tant que guide et intervieweur. D’autres mondes présentés par les interviewés, entre interprétation et nouvelles images mentales de la cour de récréation.
Atelier 1 – Respirations…
-À partir d’un concept emprunté à Alfred Hitchcock, spécialiste de l’immersion du spectateur-auditeur, nous mettons en scène en début de séance une sorte de « mac guffin » afin d’introduire aux enfants nos drôles de manières de proposer un atelier radio par l’entrée de la méditation et de l’écoute active.
Le « mac guffin » se définit comme un « prétexte au développement d’un possible scénario. C’est presque toujours un objet matériel et il est généralement mystérieux, sa description est vague et sans importance » (source : wikipédia)
Pour nous, c’était une composition sonore diffusée sur des hauts-parleurs juste avant l’arrivée des enfants dans la salle, leur permettant de deviner dans quel endroit l’atelier allait s’organiser et en même temps permettre une entrée dans la matière écoutable !
Nous avons ensuite testé différents exercices d’initiation à la respiration afin d’entrainer les enfants à être attentifs et présents à leur corps. C’est ce que l’on appelle la respiration attentive…
À l’aide d’une balle extensible qui représente les mouvements du thorax et du ventre lors des différentes phases de la respiration, nous avons pu observer et ressentir les effets du souffle qui parcourt le corps.
Romane est un freestyler qui peut autant poser son flow sur des instrus trap qu’afro. Il est originaire du Hobherg, Koenigshoffen, et est notamment connu sur HTP pour sa collaboration avec le crew de la 17 Binks.
Invité par Cobralaz, il se produira prochainement à Hautepierre dans le cadre du show case de Key Largo le 21 décembre au Studio du CSC Le Galet.
Son âge : 19 ans
Son blase : Roro du Hood
Son style : Un mélange de trap et d’afro
Sa spécialité : Rapper son quotidien
Sa devise : « je ferai tout pour les miens »
Son dernier clip disponible sur la chaîne youtube dédiée, produit par Docteur Prod :
> C’est quoi la trap et ça vient d’où déjà?
À l’origine, il s’agit d’un style particulier de rap venant du sud des États-Unis, principalement Atlanta et Nouvelle Orléans, faisant référence aux trap houses, les « maisons pièges » donnant sur des impasses dont on ne peut pas s’échapper et où les trafiquants cuisinent la drogue.
Repris en France et ailleurs, la trap est aujourd’hui revendiquée comme un mouvement « freestyle », avec des éléments musicaux récurrents: roulements de charley, tempo lent, ambiance très sombre, grosses basses synthétiques et des flows reposant sur des variations de vitesse et la répétition de gimmicks. La question du squat et de la zone doit y être centrale.
Les musiques électroniques se sont également emparées de cette mouvance, on parle par exemple de trap EDM ou trap eurodance, laissant de côté les revendications sociales issues du rap et c’est bien dommage !
Dans le cadre des Journées Européennes de l’Architecture 2018 autour de la thématique ENSEMBLE, le collectif Horizome, associé au festival Exhibitronic et à la JEEP, a proposé d’expérimenter en commun l’architecture percutante de la maille Catherine au travers de deux balades à l’oreille dans le quartier, les 5 et 10 octobre 2018.
HTP Radio a notamment participé au projet en produisant spécialement pour l’occasion une phonographie augmentée d’un freestyle in situ. Avec 17 Binks, Cobra et Kesko & la classe des percussions de Strasbourg, Tim Hanquet et Simon Journet. À la production Léo Paulen et Pauline Desgrandchamp.
En écoute ici Freestylers : (ATTENTION, ÉCOUTE PRIVILIÉGIÉE AU CASQUE)
Et en écoute là, une restitution radiophonique d’une des deux balades, signé Dimitri Madi, volontaire en service civique à HTP Radio.
> C’est quoi une balade à l’oreille?
Il s’agit d’une promenade physique selon un trajet défini permettant de se focaliser sur les paysages sonores, en jouant à la fois entre des sons ambiants, des percussions augmentées ou encore des enregistrements sonores, pour raconter autrement les richesses d’un territoire urbain. C’est aussi un moyen de tester ce que l’on nomme un « urbanisme sonique » qualifiant les espaces urbains avec la musicalité des matériaux trouvables sur site et une démarche empathique, à l’écoute des usages des lieux.
Autrement dit, c’est permettre au travers de la « narration sonore en marche », puisque la balade en sons met en action le corps écoutant, de raconter un récit spécifique aux lieux environnants : une sorte de réalité alternative et immatérielle, en 3D, de se qu’il se passe à Hautepierre. Les paysages sonores réels se confondent avec les sons percussifs de Tim et Simon. On joue également entre des sons enregistrés, ( cf. le freestyle) et des sons percutés en direct, permettant au final de mettre en scènes la maille Catherine selon le jour et la nuit.
> Ça sert à quoi au final ce type de pratique?
Afin d’appuyer un concept clé dans la notion de fabrique urbaine participative, il s’agit ici d’insister à populariser la compréhension sensible et émotive d’un territoire, fondée autour de la compréhension sensorielle plurielle et divergente de chacun de nous, corps sensibles et habitants de Strasbourg. L’alterité se voit ainsi qualifiée et matérialisée en données de terrain, participant dans le même temps à affirmer la constitution de diagnostics territoriaux plus incarnés vis à vis d’un territoire.
Ce travail fait partie d’une recherche en cours au sein du laboratoire ACCRA de l’Université de Strasbourg, porté par Pauline Desgrandchamp, rédactrice de HTP Radio.
Voici ici une première synthèse du trajet vécu, rédigée à partir du débrief partagé entre les présupposés des concepteurs et les retours d’expérience de chacun des expérimentateurs empiriques :
#Scène 1 : mise en écoute du corps – avenue Cervantès
Les expérimentateurs fonctionnent en binôme, un pour guider, l’autre masqué, ils avancent dans une marche sonore méditative et territoriale à la fois, dessinant mentalement un trajet imaginaire et sensible de l’environnement présent. Le paysage ambiant est marqué par une pluralités de plans sonores, entre sons de circulations piétonne, automobile et passage du tram. C’est également l’espace-temps de conditionnement de l’expérience sensible pour l’expérimentateur masqué, qui doit s’habituer petit à petit à s’orienter au travers de ses autres sens. Selon les profils, certains ont noté une angoisse forte car perdus tandis que d’autres se rassuraient de suivre les voix de la circulation (différents plans sonores reliés comme le son du tram, voiture, vélos)
#Scène 2 : trajet – allée Charles Perrault
L’utilisation d’une pattern musicale, construite à partir de pièces de monnaie disposées sur les rails du tramway, va donner le top départ des percussions métalliques, avançant dans l’allée Perrault, à coup de bois et de tuyaux.
Ce qui permet également aux expérimentateurs de mieux distinguer les masses architecturales présentes sur place. De nuit, l’un remarque des effets de distance très nets, une autre des effets d’échos amplifiés selon la position du corps écoutant vis à vis des matières résonantes. D’autres étaient concentrés sur les matières traversés au sol, leurs pieds devenant un outil de ressentis supplémentaire à leurs oreilles. De jour, plusieurs personnes ont noté un effet de distance entre les bruits ambiants et les ajouts de ceux des musiciens. L’une a parlé d’effet de brouillage quant aux sons percussifs, la dérangeant dans l’écoute du paysage ambiant.
#Scène 3 : freestyle augmenté – place Flaubert
Un paysage sonore peut aussi se comprendre comme totalement fictif, créé par la manipulation de l’enregistrement. Ainsi, pour insister sur l’aspect immersif du sonore, HTP Radio a testé pour enregistrer les plans, un microphone assez particulier, appelé BINAURAL, permettant de simuler une écoute 3D.
La bande sonore propose en son sein deux plans distincts, transformant des espaces-temps hautepierrois particuliers. L’un concerne l’enregistrement des percussions de Tim et Simon place Flaubert, maille Catherine. L’autre concerne le freestyle de Cobra et Keska devant la CAF, à la Eley. Les percussionnistes jouaient en IN et en OFF, la plus part des expérimentateurs se sont d’ailleurs amusés à vivre une immersion spéciale en doutant de cette fine limite entre réalité et hologramme sonore.
La marche reprend son cours pour s’avancer petit à petit en coeur de maille, espace architectural autant détonant que respirant… Les percussionnistes dessinent alors une fabrication percussive de l’espace : le parc pour enfant devient un instrument transformant les murs des immeubles en caisses de résonance.
Les gamins aux alentours sont intrigués et excités par ces résonances, les aveugles sont immergés, difficile de déceler les frappes des échos, surtout de nuit. En journée, moins de remarques et plus de compréhensibilité des effets sonores présents. Ce qui permet de proposer cette hypothèse : les temporalités jour/nuit auraient alors un rôle important en tant qu’empreintes de ressentis et d’émotions.
Sorte de final pour les deux musiciens, la partition proposée évolue en des frappes de plus en plus fortes et précises, insistant à affirmer une musicalité métallique pour saisir autrement l’urbanisme spécifique de ce coeur de maille. Un expérimentateur masqué a ainsi été marqué par son souvenir auditif : quelques minutes après l’arrêt des musiciens et avant d’enlever son masque, il continuait d’entendre les percussions de manière mentale pour en dessiner une image plus précise de l’urbanisme local.
#Scène 5 : visite sonore – jardin du coin
À la tombée de la nuit, les écarts de température entre des espaces plus minéralisés en frontières de maille et l’avancée en coeur de maille se sont fait ressentir intensément. En journée, comme l’a fait remarqué une des expérimentatrice masquée, il s’agissait plutôt de repérer les ombres portées des bâtiments à partir de la lumière du soleil sur la peau du visage.
L’entrée dans le jardin, vert et dense, était marquée par l’humidité et les odeurs. Quelques sons d’insectes jusqu’alors inédits, puisqu’impossible de se trouver là (le son d’une cigale, d’une libellule ou encore d’un coq) se sont fait entendre, perturbant le paysage sonore local… Une autre manière de symboliser les petits habitants du jardin, bêtes et autres insectes issus du compost ! En journée, pas de sons ajoutés mais une visite des plantations avec un des animateurs du jardin…
Conclusion collective autour d’un pot convivial permettant à chacun, expérimentateurs et concepteurs de partagés leur retour d’expériences.
Sadraque Pinto est producteur de clips, fondateur et couteau-suisse du crew Éclipse prod, il vit à la Eley.
Son âge : 16 ans
Son blase : Draqsa
Son style : créatif et motivé
Sa spécialité : La production de clips de freestyle
Sa devise : « Rien est impossible »
> Les moyens de faire du crew Éclispe prod
Eclipse prod, c’est avant tout un groupe d’amis. Une famille soudée de 5 jeunes agés de 16 ans, qui ont décidés de s’autonomiser en créant leur propre label de productions de vidéo-clips made in HTP. Ils proposent gratuitement à des freestylers des environs, la réalisation de l’image et de leur son. Ils sont managers, beatmakers et clippeurs…
Le logo d’Eclipse productions
Présence sur les réseaux sociaux, Achat commun de matériel technique, formation en autonomie au pragmatisme, accompagnement éducatif au sein de HTP Radio, rencontre avec des professionnels du monde du cinéma… Leur moyens de faire, c’est de faire ! Et c’est ça qu’on aime à HTP Radio, une fabrication par soi-même permettant par le test et les erreurs que l’on commet d’élargir ses champs d’action, de partager et de mettre en commun pour se professionnaliser au fur et à mesures de nos expérimentations.
> Les réseaux sociaux comme lieu de diffusion des artistes locaux
Pour mieux se faire connaître et diffuser leur créativité, les freestylers investissent les réseaux sociaux de manière tactique. Instagram représente une scène publique des plus massives pour présenter en avant-première des lives ou des vidéos Youtube, permettant aux rappeurs de poser leur flow sur la toile numérique. Chaque compte (fcb, insta, snap etc) est utilisé pour faciliter la venue sur la plateforme vidéo Youtube afin d’augmenter la quantité de vues par vidéo postée…
Instagram est aussi le lieu des rencontres, où producteur et artiste échangent leur numéro et se retrouvent à Hautepierre pour concevoir leur production collective. Chez Éclipse prod, c’est au studio de HTP Radio que se construit le montage musicale et les clips : enregistrement des voix et mixage, rencontre d’autres labels strasbourgeois (La Krimmeri, les Sons d’la rue, HTP Gang) tous les mercredi aprem…
Exemple en vidéos d’une collaboration entre Meï, chanteuse Rn&B et Éclipse prod :
Depuis le début de l’été, la piscine de Hautepierre a réouvert ses portes après cinq années de grands travaux. En mars dernier, HTP Radio se rendait en avant première à la visite de cet équipement faisant peau neuve, organisée par la direction de Proximité Hautepierre et la direction des Sports de l’Eurometropole de Strasbourg.
En écoute ici, une narration originale signée Marie-Elodie Savary, étudiante en DSAA In Situ Lab, en stage actuellement chez HTP Radio! Un reportage entre bruits mécaniques _traces des travaux encore en cours à l’époque_ et sonorités aquatiques _sortes d’empreintes identitaires des lieux_
Merci à Sophie et Fiona, volontaires en service civique, pour les prises de sons!
> C’est quoi les changements notables ?
Mise en service en 1987, la piscine de Hautepierre a fermé ses portes à la fin de l’été 2015 pour les réouvrir le samedi 7 juillet 2018.
Au programme de la rénovation :
-diminution du bassin intérieur afin de faciliter l’apprentissage de la natation,
-mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite et accessibilité aux familles,
-réfection des vestiaires qui deviennent mixtes,
-création à l’extérieur d’un bassin nordique ouvert toute l’année.
Pour retrouver les horaires et informations supplémentaires > cliquez ici !
Tout baigne à HTP?
> En quoi le récit permet-il de donner sens au reportage?
L’action de mêler récit et reportage peut être vue en deux temps. Le premier est selon le dictionnaire » l’action de recueillir à leur source des informations d’actualité ou d’intérêt documentaire et de les relater directement, aussi objectivement que possible « , il s’agit là du reportage. On veut juste récolter le plus de données sans parti-pris artistique et presque le livrer tel quel. Dans un deuxième temps, il est possible de relier reportage et récit, cela se passe au niveau du montage des informations. Dès lors que l’on décide de garder ou de supprimer certains éléments, nous faisons des choix teintés de subjectivité. Ainsi, choisir de narrer un reportage, c’est se servir de ces éléments bruts afin d’en créer une histoire qui suit un fil conducteur et qui aura besoin d’autres sources sonores pour l’aider à raconter. C’est également insuffler des émotions que l’on veut faire ressentir à l’auditeur, afin qu’il fasse parler son propre imaginaire.
Ici, plus qu’une découverte de la piscine d’Hautepierre, nous vous proposons de vous laisser emporter aux bruits des vagues.