On écoute dans cet entretien Zaï Mo, artiste jardinier, Mathilde Manier, designeuse graphique, Louis Moreau-Ávila, coordinateur d’HTP radio et artiste, toustes trois membres du collectif Horizome dont le but est d’orchestrer la capacitation, l’empuissancement, le renforcement, bref, de donner voix et force aux habitant.es du quartier d’Hautepierre, Strasbourg ! C’est le 16/18 de Pierre Liermann sur RBS, où on parle des multiples actions et modes de fonctionnement du collectif. Un grand merci à Pierre pour la conduite de l’entretien et l’invitation. Un big up à Khalil de La Ruche, studio d’enregistrement d’Horizome, qui n’a pas pu se joindre à l’interview.
Archives de catégorie : On était là
HTP explore ! chapitre 2 : des écologies populaires / Jardiner, c’est résister…
Dimanche 3 octobre, le collectif Horizome organisait avec la Cie Théâtre-Forum Arc En Ciel, une agora publique autour des initiatives jardinières de Hautepierre, dans le cadre des Journées de l’architecture 2021. HTP radio était présent pour garder trace de ce moment de partage, de respect et de renforcement entre jardiniers, jardinières, élu et technicienne de la collectivité.
À l’écoute, le chapitre 2 autour des pratiques d’écologie populaire :
> Pourquoi « jardiner, c’est résister » ?
« Jardiner modifie notre rapport au temps, on se trouve au plus proche des saisons qui rythment la vie de la nature. » On est là, dans une vision ou rien n’est programmé, on change s’il faut changer. Jardiner c’est accompagner le temps, c’est ne pas s’y heurter. « (entretien de Gilles Clément)
Comme l’a ainsi montré la sociologue Laurence Granchamp après deux années passées à nos côtés, les jardins de Hautepierre sont des lieux de vie à ciel ouvert et accessible à tous les habitants, de ce fait ils offrent la possibilité de s’investir au sein d’un groupe tout en devenant acteur de sa propre consommation alimentaire.
C’est aussi de cette manière qu’ils permettent de transformer l’espace public résidentiel en terrain fertile, que ce soit concrètement au travers des plantations ou philosophiquement, en tant qu’inspiration d’une société plus juste et plus équitable, prenant ainsi en considération les pouvoirs d’action dans un quartier populaire…
Néanmoins, il est utile de rappeler ici que Hautepierre en tant que « Quartier Prioritaire de la Ville » (QPV), dénominatif institutionnalisé, est également depuis 2021, ce que l’État nomme « Quartier de Reconquête Républicaine » (QRR), où usages sécuritaires et contrôle du quartier vont de pair avec rénovation urbaine et participation habitante. La vie des jardins de Hautepierre en est un exemple concret. Comme ont pu le montrer Vincent Lebrou, chercheur en sciences politiques et Romane Joly, doctorante en sociologie dans le cadre d’une enquête ethnographique menée à Hautepierre entre 2016 et 2019 qui :
« met en lumière le caractère disciplinaire conféré aux jardins partagés lorsqu’ils se rattachent à la politique de la ville et s’articulent à un projet de rénovation urbaine. Notre article montre ainsi que ces espaces participent […] au gouvernement des conduites des habitants en œuvrant sur trois niveaux principaux.
-Spatial d’abord, lorsque la végétalisation et l’ordonnancement du quartier sont mis au service de la tranquillité publique.
-Ensuite, en dédiant certains espaces au jardinage, il s’agit de définir des comportements qui y sont autorisés et de reléguer les populations jugées « déviantes » qui ne s’y conformeraient pas.
-Enfin, l’exhortation municipale, sous peine de sanction, à formaliser l’action collective des jardiniers, ici en se constituant en association, participe à imposer des comportements dont la dissonance avec les ressources dont disposent certains habitants menace d’exclusion les plus démunis et les moins acquis au projet. »
Pour aller plus loin et lire leur analyse : Romane Joly et Vincent Lebrou, « Des jardins pour maintenir l’ordre ? Enquête ethnographique dans un quartier populaire strasbourgeois », Carnets de géographes [En ligne], 15 | 2021, mis en ligne le 30 avril 2021, consulté le 30 novembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/cdg/7610
HTP explore ! chapitre 1 : La portée politique du jardinage / Jardiner, c’est résister…
Dimanche 3 octobre, le collectif Horizome organisait avec la Cie Théâtre-Forum Arc En Ciel, une agora publique autour des initiatives jardinières de Hautepierre, dans le cadre des Journées de l’architecture 2021. HTP radio était présent pour garder trace de ce moment de partage, de respect et de renforcement entre jardiniers, jardinières, élu et technicienne de la collectivité.
Laissez-vous transporter à la maille Catherine, au pied de l’immeuble d’Aziz et de Marie-Claire et découvrez au fil de ce premier chapitre, ce qu’on nomme « la portée politique du jardinage » :
Merci à Aziz et à Marie-Claire pour leur accueil et pour la visite de leur jardin respectif,
Merci à Julien, Chantal, Zaïmo, Geneviève, Joséphine, Emma, Benjamin, Ali, Brahim, Laurence, François, Mehdi et Nicolas pour leur participation au débat,
Merci à Marine pour la voix off, à Camille pour les illustrations et à Pauline pour la réalisation du podcast
> C’est quoi le thé âtre à la menthe ?
À la fois repère et refuge, le thé âtre à la menthe est un dispositif artistique qui interroge la place de l’informel dans la ville. Il a été conçu par la designer Sophie Chialva et l’artiste jardinier Zaïmo.
C’est à la fois un salon de thé à ciel ouvert, une agora in situ déliant les paroles et en même temps une performance artistique retranscrite spécialement ici pour les Journées de l’architecture 2021, par le dessin et la radio…
> Pourquoi « jardiner, c’est résister » ?
« Quand on jardine, on est dans ce que j’appelle un territoire mental d’espérances. C’est un espace-temps particulier parce qu’on est sans arrêt sur le futur. Quand on plante une graine c’est pour demain ». Le jardinier ne serait donc pas un nostalgique. Il serait plutôt affublé d’un projet riche en surprises et soumis aux imprévus. » (entretien de Gilles Clément)
Effectivement en ce qui nous concerne, l’impact des jardins à Hautepierre permettent de renverser les regards en montrant comment les pratiques dites populaires, d’appropriation de l’espace urbain ( voir la ville vue d’en bas, travail et production de l’espace populaire, collectif Rosa Bonheur, 2019) sont avant tout de réelles expertises sur lesquelles les élu·e·s, les architectes et les concepteur·ice·s urbain·e·s doivent s’appuyer pour avancer vers une réelle transition écologique car sociale de la fabrique de la ville.
HTP Reportage ! Futur.es maire.sses de Strasbourg/ En bas de ma fenêtre
« Se retrouver pour casser l’isolement que nous imposent les difficultés de la vie, le travail »
LASSANA DJIMERA, HABITANT D’HAUTEPIERRE, MEMBRE DE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU LOGEMENT
« On a commencé par (lutter pour) une rénovation urbaine où ne sommes pas pris pour des délinquants »
GENEVIÈVE MANKA, MEMBRE DE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU LOGEMENT
« Et maintenant, ils nous coincent tous ensemble, dans… rien ! »
AYMEN HAMIDI, HABITANT D’HAUTEPIERRE
Les habitantes et habitants d’Hautepierre savent ce qu’ils et elles veulent. D’abord il y a Geneviève, fondatrice de l’antenne locale de la confédération nationale du logement (CNL), qui bataille pour, on cite : « l’amitié, le bien-être, contre une rénovation urbaine pour tous et pas de l’argent pour les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ». Il y a Lassana, membre de la CNL, qui se voit comme un membre d’une « association d’assistantes sociales sans salaire ». Il y a Lucienne, perchée depuis 40 ans dans son « septième étage, tranquille ». Enfin, il y a Aymen, dont la parole et la sagesse ne nous laissent pas indifférents. C’est ça, l’expertise habitante. On parle dans ce podcast du rêve d’une Hautepierre idéale. Des réalités de l’Hautepierre concrète. Car, au juste, que se passe-t-il en bas de ma fenêtre ?
Des sons, des musiques, des travaux, qui ont enrichi le podcast :
HTP reportage ! L’association Coup d’pouce
En juin dernier, Maryame Tinani, Louis Moreau-Avila, volontaires en service civique au sein de HTP radio, ainsi que Mathieu Klein, stagiaire éco-conseiller au sein du collectif Horizome sont parti à la rencontre de Majdelaine, Linda et Maxime, membres fondateurs de l’association Coup d’pouce qui vient d’ouvrir depuis peu une épicerie sociale et solidaire maille Brigitte.
Pour mieux saisir en quoi consiste leur projet, place à la discussion en toute convivialité :
> C’est quoi une épicerie sociale et solidaire ?
Face à la diversité des situations de personnes concernées par la précarité alimentaire en France, de nombreux dispositifs institutionnalisés d’aide alimentaire se sont développés. Parmi eux, les épiceries sociales et solidaires se sont structurées autours d’un principe : proposer en libre-service des denrées contre une participation financière proportionnelle à la valeur des produits. Les personnes qui y sont accueillies ont ainsi un statut de consommateur autonomisé, c’est-à-dire qu’il a le choix du produit.
En tant que dispositif de lutte contre la précarité alimentaire, les épiceries sociales intègrent des enjeux importants : respect du principe de dignité des personnes, développement du pouvoir d’agir, offre alimentaire de qualité…
La charte nationale des épiceries sociales et solidaires permet d’identifier des structures qui se retrouvent dans un socle commun de critères ambitieux. Elle met en avant le libre choix des produits, la participation financière de la personne et l’enjeu de non-stigmatisation. Elle précise également que l’accès à l’épicerie est limité dans le temps et renouvelable, et que les conditions d’inscriptions sont transparentes et librement définies par la structure. Un accueil personnalisé et des temps collectifs sont proposés par des personnes formées à cet effet.
Cette charte repose sur un principe d’adhésion volontaire. Elle est réservée aux CCAS et CIAS, et aux structures habilitées à recevoir des financements au titre de l’aide alimentaire. Sa durée de validité est de 3 ans à partir de sa date de signature par le représentant légal de l’épicerie. Comme il est précisé dans son préambule, la définition ne saurait exclure toute initiative complémentaire, tant que cela ne dénature pas la charte.
> Pour vous rendre au local de coup d’pouce :
Direction maille Brigitte, au 55 rue Gioberti, 67200 STRASBOURG !
Ou appelez le 09 86 16 15 71
Radio comptoir ! Madeleine voit la vie en clash
Le 12 juin 2021, HTP Radio était présent à l’atelier de quartier de la Krutenau afin de tester un nouvel outil radiophonique : le ping pong débat !
Le principe : Une table de ping pong territorialisée de thématiques d’usages de la place Sainte Madeleine et un jeu d’échanges de services provoquant un battle au sein de l’espace public.
Retour avec ce montage sonore, mettant en avant la place des jeunes et des sports de loisir, avec l’association des habitants de la Krutenau (AHBAK) et le Centre socio-culturel CARDEK.
Une création sonore de Pauline Desgrandchamp dans le cadre de la réalisation du diagnostic territorial partagé de la place Sainte-Madeleine (janvier-juin 2021, collectif Horizome).
Le 12 juin, dans le cadre des Ateliers citoyens organisés par la direction de proximité et la mission démocratie citoyenne, un débat ping-pong a été organisé sur place avec les acteur·rice·s associatif·ve·s, usager·e·s et élu·e·s, afin de revenir sur les points d’impact thématisés après l’analyse des divers entretiens individuels, micro-trottoirs, questionnaires et explorations sensibles. Un exemple illustré en sons ici avec la place des jeunes et les sports de loisir…
> C’est quoi la place des jeunes et des sports de loisir ?
La place Sainte-Madeleine est caractérisée par sa forte utilisation des jeunes usagers et usagères : écolier·e·s, collégien·ne·s, lycéen·ne·s… Ce sont les premiers à s’approprier cet espace public et en même temps, ils sont peu visibles dans les débats citoyens ou les ateliers de quartier.
Comme l’explique notamment Manuel Santiago, directeur du Cardek, il est nécessaire et primordial de laisser la place à ces usages et de faciliter l’appropriation habitante de la place Sainte Madeleine mais pour cela, il faut réussir à leur donner la parole…
C’est alors par la ruse de la narration radiophonique qu’on le prend aux mots, en composant un montage sonore qui redessine les contours des vies quotidiennes de la place Sainte Madeleine par les retours de ses plus proches usagers.
> Sources :
-ambiance sonore de la place Sainte-Madeleine, 12 juin 2021, 17h30, Pauline Desgrandchamp
-ping pong débat 12 juin 2021, AHBAK vs CARDEK, animation HORIZOME, Pauline Desgrandchamp
-échantillons issus de micro-trottoirs organisés dans le cadre des permanences artistiques menées par HORIZOME de février à juin 2021, place Sainte-Madeleine, devant le lycée Geiler et place des Orphelins, Marie-Élodie Savary, Camille Landru, Zaimo, Louis Moreau-Avila et Henintsoa Raveloson.
> « Madeleine voit la vie en vert – saison 2 »
Depuis janvier 2021, le collectif Horizome est missionné par la Direction de proximité de l’Esplanade-Krutenau-Bourse et son élue Aurélie Kosman, afin d’imaginer la suite du processus de végétalisation participative du périmètre SAINTE-MADELEINE. Pour y parvenir, il y déploie un processus participatif nommé méthodologie TRI_CO pour définir trois phases dans la temporalité d’un projet participatif : la co-compréhension, la co-conception et enfin la co-construction…
Entre février et mai, une quarantaine d’entretiens ont été organisés avec l’ensemble des acteurs locaux et partenaires de la démarche, ainsi qu’une quinzaine de permanences artistiques in situ, permettant de récolter les témoignages des usager·e·s du périmètre SAINTE-MADELEINE.
Pour y parvenir, le collectif Horizome a proposé :
Des micros-trottoirs avec les usager·e·s et les commerçant·e·s,
Des entretiens individuels avec les acteur·rice·s associatif·ve·s et les directrices des écoles,
Des questionnaires avec les parents d’élèves des écoles Pasteur et Sainte-Madeleine,
Une balade sensorielle avec les enfants de la moyenne section du periscolaire Sainte madeleine et Pasteur.
Un débat ping pong et une restitution finale du diagnostic sous formes de cartographies sensibles.
HTP Reportage ! Rencontre avec une mère militante, Fatima Ouassak
Retour sur la venue de Fatima Ouassak, militante et mère engagée, à Hautepierre dans le cadre du Femfest 2020, un festival strasbourgeois qui tente de démocratiser la pensée féministe, avec ce podcast spécialement conçu pour HTP radio, signé manù :
> Une organisation horizontale entre femmes engagées
Un matin d’octobre, le café monte et ma coloc’ passe par la cuisine : « avec Femfest*, on accueille Fatima Ouassak à la Librairie Kléber le 14 octobre ! Puis elle viendra aussi prendre le dîner à l’asso du quartier gare Naadi Chaabi la veille. »
Qu’est-ce qu’elle dirait d’un petit-dej’ avec les femmes et mères d’Hautepierre ? On appelle Saadia, la présidente de Femmes d’ici et d’ailleurs dans la foulée. L’organisation est bouclée en quelques instants.
Et c’est comme ça que je me retrouve le mercredi 14 octobre chez « Tables et Cultures », un croissant dans une main, l’enregistreur dans l’autre, entourée d’une trentaines de femmes et de quelques hommes, venu·e·s pour l’occasion.
Le restaurant et traiteur associatif se trouve juste à côté du Auchan et de la place du marché de Hautepierre. Il a été créé il y a quelques années par trois femmes qui ouvrent régulièrement leur porte aux rencontres organisées par Femmes d’ici et D’ailleurs, une association d’entraide qui vise les femmes de toutes origines et tous âges.
> Qui est Fatima Ouassak ?
Fatima Ouassak vient notamment y présenter son livre « La puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire ». Politologue, écrivaine, fondatrice du Fronts des mères, militante, maman… Elle se présente aussi comme femme arabe, musulmane, vivant dans un quartier populaire et issue de l’immigration post-coloniale. Au cours de la discussion, on comprend que ses différentes identités sont autant de raisons d’être discriminée, maltraitée. C’est en partant de ses situations concrètes d’oppression qu’elle nous raconte comment elle lutte. Certainement pas seule… Elle nous parle du Front de mères, le premier syndicat de parents en France. C’est en 2016 qu’elle a participé à le créer en réponse aux discriminations et violences institutionnelles diverses qui touchent les enfants.
Ses mots mêlent l’organisation collective contre ces injustices à la volonté de défendre et transmettre des langues, des mémoires et des héritages culturels communs au sein des classes et quartiers populaires.
Pour aller plus loin, vous pouvez commander son livre ici
> Et le Femfest, c’est quoi?
* Le festival Femfest est un projet né d’initiatives étudiantes et d’associations locales à Strasbourg en 2018. Il vise à démocratiser les théories féministes et à montrer la pluralité et la complexité des perspectives féministes.
L’association organise régulièrement des temps de rencontres et de discussions avec des femmes et collectifs traitant ses sujets (Lallab, Zin pour la Femme, …) ou encore des projections/débats autour des même thèmes.
Pour aller plus loin, vous pouvez les suivre via leur page facebook
> Sources utilisées :
-enregistrement de la rencontre et discussion avec Fatima Ouassak et Femmes d’ici et d’ailleurs chez Table et Culture, manue.
-Bande Organisée, REMIX VERSION FÉMININE, 2020
Radio Comptoir ! Faire danser la terre
Les résidents de l’Odylus, lieu social et artistique temporaire basé dans l’ancienne clinique Sainte-Odile à Neudorf en correspondance par téléphone avec l’artiste Cynthia Montier donnent forme à une playlist de confinement que HTP Radio propose de relayer via la radio comptoir.
Une manière particulière d’amorcer la rencontre puisque Cynthia devait débuter sa résidence le 1er avril au sein du lieu. Afin de s’adapter à la situation, elle propose, depuis quelques semaines, différentes formes de conversations à distance : échanges de SMS et de MMS, entretiens téléphoniques, affichage public ou inscriptions dans la ville, banderoles ou lettres déposées au pied des chambres…
Dans le cadre de sa résidence artistique à l’Odylus, elle s’intéresse également à l’outil radio comme une prise de contact et un mode d’interaction pour se transmettre différentes postures spirituelles. On peut citer par exemple la force, le courage, la tenacité ou l’espoir, des thématiques spécifique de la cartomancie qu’elle interroge de manière ouverte et fortuite via sa résidence.
C’est ainsi qu’ici vous trouverez un premier jet radiophonique de relation par le partage de sons pour faire danser la terre. Belle écoute !
> Playlist Faire danser la terre :
1- MC Hammer – U Can’t Touch This
2- Snap! – The Power
3- Public Enemy – Fight The Power
4- Ninho – Malcolm
5- Baloji – Peau de Chagrin / Bleu de Nuit
6- Eartheater – Inclined
7- Lindsey Stirling – Crystallize
8- 4Hero – Golden Age of Life
9- Ursula Rucker – Tron
10- Opus III – It’s A Fine Day
11- Stereolbad – Lo Boob Oscillator
12- Telex – Victime De La Société #2
13- Lou Bega – Mambo No. 5
14- Hot Chocolate – You Sexy Thing
15- Nina Simone – Feeling Good
16- Princess Nokia – Balenciaga
17- Ayana Kamura – Pookie
18- Technotronic – Pump Up The Jam
19- Donna Summer – I Feel Love
20- Anita Ward – Ring My Bell
21- Indeep – Last Night A DJ Saved My Life
22- Nancy Sinatra – These Boots Are Made For Walkin’
23- Elli Medeiros – Toi Mon Toi
24- GALA – Freed from desire
25- France Gall – Résiste
26- Tina Turner – We Don’t Need Another Hero
27- Nina Simone – Ain’t Got No, I Got Life
28- Beyoncé – ***Flawless ft. Chimamanda Ngozi Adichie
29- Yasmine Hamdan – Hal
30- Altin Gün – On
31- Saâda Bonaire – You Could Be More As You Are
32- Francis Bebey – Bissau
33 -Teru Edel Zeneb – Temeker
34- Maya – Lait de Coco
35- Bella Ciao
HTP style ! La radio du collège Érasme et du Lycée Rudloff
Depuis septembre 2019, une vingtaine de collégiens et une trentaine d’élèves en seconde élaborent chacun de leur côté des manières sonores de se rencontrer,
-portrait sonore de chacun des participants, envoyé par email aux autres…
-questions-réponses entre chacune des parties pour mieux cerner le rapport entre la troisième et la seconde…
-vote collectif pour décerner des prix à partir des portraits sonores, celui de l’originalité et celui du travail de montage.
Retour avec ce podcast, trace de la première émission radio qu’ils ont organisés le 17 octobre 2019 au collège Érasme :
une après-midi avec une cinquantaine de collégiens du College Erasme et lycéens de Lycée Marcel Rudloff qui se rencontraient pour la première fois au travers d’un plateau radio entre jeunes,
Une expérience test-erreur de l’outil radiophonique, qui nous a tous permis de vivre la condition de direct et mieux comprendre comment ça fonctionne…
La suite le 9 avril 2020, avec un nouveau plateau en direct du lycée Marcel Rudloff, le temps pour les équipes de s’initier à la création de fictions, à la réalisation de micro-trottoirs et d’interviews et à l’écriture journalistique avec Ophélie Gobinet, journaliste à Rue89 Strasbourg pour construire le conducteur de cette future émission,
bref, on a hâte !
Préparation du plateau :
Les élèves de la 3ème C et de la seconde générale 1G6 avec l’aide d’Anne Diener, Sylvaine Louis, Pauline Desgrandchamp, Grégoire Zabé, Audrey Hoffmann, Kévin Béclié et Estelle Mauranne dans le cadre d’un accompagnement éducatif – soutenu par le CLEMI.
HTP Reportage ! Le concours talents urbains
Vendredi 29 novembre 2019, le Studio du CSC Le Galet s’est transformé en café-théâtre dans le cadre de la soirée « Talents urbains » organisée par l’association ASSJ67.
Un événement en deux temps avec en première partie la finale des jeunes talents pré-sélectionnés puis un spectacle d’humour de Ziimondo et Charly Nyobé, membres du jury professionnel de ce même concours.
Mikaïl Baba et Abdou Ndiaye étaient présents caméra au poing et micro-enregistreur afin de recueillir à chaud les impressions des participants.
Le premier reportage vidéo de HTP Radio !
Le principe : restituer le premier concours de l’incroyable talent de Hautepierre, 3 gagnants au total, 3 prix différents, une manière originale de valoriser les talents multiples locaux.
Big up à Elhadj, danseur et grand vainqueur de la soirée !
Images : Mikaïl Baba
Prise de sons : Abdou Ndiaye
Montage : Abdou Ndiaye, pour suivre leur page youtube, c’est ici !