Retour sur la venue de Fatima Ouassak, militante et mère engagée, à Hautepierre dans le cadre du Femfest 2020, un festival strasbourgeois qui tente de démocratiser la pensée féministe, avec ce podcast spécialement conçu pour HTP radio, signé manù :
> Une organisation horizontale entre femmes engagées
Un matin d’octobre, le café monte et ma coloc’ passe par la cuisine : « avec Femfest*, on accueille Fatima Ouassak à la Librairie Kléber le 14 octobre ! Puis elle viendra aussi prendre le dîner à l’asso du quartier gare Naadi Chaabi la veille. »
Qu’est-ce qu’elle dirait d’un petit-dej’ avec les femmes et mères d’Hautepierre ? On appelle Saadia, la présidente de Femmes d’ici et d’ailleurs dans la foulée. L’organisation est bouclée en quelques instants.
Et c’est comme ça que je me retrouve le mercredi 14 octobre chez « Tables et Cultures », un croissant dans une main, l’enregistreur dans l’autre, entourée d’une trentaines de femmes et de quelques hommes, venu·e·s pour l’occasion.
Le restaurant et traiteur associatif se trouve juste à côté du Auchan et de la place du marché de Hautepierre. Il a été créé il y a quelques années par trois femmes qui ouvrent régulièrement leur porte aux rencontres organisées par Femmes d’ici et D’ailleurs, une association d’entraide qui vise les femmes de toutes origines et tous âges.
> Qui est Fatima Ouassak ?
Fatima Ouassak vient notamment y présenter son livre « La puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire ». Politologue, écrivaine, fondatrice du Fronts des mères, militante, maman… Elle se présente aussi comme femme arabe, musulmane, vivant dans un quartier populaire et issue de l’immigration post-coloniale. Au cours de la discussion, on comprend que ses différentes identités sont autant de raisons d’être discriminée, maltraitée. C’est en partant de ses situations concrètes d’oppression qu’elle nous raconte comment elle lutte. Certainement pas seule… Elle nous parle du Front de mères, le premier syndicat de parents en France. C’est en 2016 qu’elle a participé à le créer en réponse aux discriminations et violences institutionnelles diverses qui touchent les enfants.
Ses mots mêlent l’organisation collective contre ces injustices à la volonté de défendre et transmettre des langues, des mémoires et des héritages culturels communs au sein des classes et quartiers populaires.
Pour aller plus loin, vous pouvez commander son livre ici
> Et le Femfest, c’est quoi?
* Le festival Femfest est un projet né d’initiatives étudiantes et d’associations locales à Strasbourg en 2018. Il vise à démocratiser les théories féministes et à montrer la pluralité et la complexité des perspectives féministes.
L’association organise régulièrement des temps de rencontres et de discussions avec des femmes et collectifs traitant ses sujets (Lallab, Zin pour la Femme, …) ou encore des projections/débats autour des même thèmes.
Dans le cadre du premier chapitre de la résidence artistique de Johanna Rocard à Hautepierre sous le signe des rituels de courage, une collaboration dansante a été orchestrée avec plusieurs personnalités de HTP. Chacun·e a pu alors partager son morceau musical fétiche qui lui donne du courage et qui plus est, en temps de crise.
Une mixtape HTP radio signée Marie-Élodie Savary diffusée dans le cadre de la restitution de résidence de Johanna Rocard, organisée le 29 octobre 2020 au pied de l’immeuble du 42, avenue Racine.
Avec les titres pour danses du courage proposés par Elhadj, Abdou, Mikail, Hasret, Adri, Pauline et Ilhame, Dalila, Sanah, Nora, Saadia, Femmes d’ici et d’ailleurs.
> Braves_htp20, une résidence artistique de Johanna Rocard
« Strasbourg, juillet 1518. Des dizaines de personnes se mettent soudainement à danser dans les rues de Strasbourg, rien ne semblent pouvoir les arrêter. On parle de folie dansante. à diverses époques de l’histoire, l’humanité est saisie d’irrésistibles besoins de déplacements et de mouvements.
Ainsi, les danseuses folles et les danseurs fous survivent et perdurent l’idée que ce sont les jeunes, les femmes, les précaires, les « autres » qui se laissent emporter par les danses non codifiées. Semble alors qu’est qualifiée de folie toute manifestation d’une grande émotion.
Si les rituels anciens ont été oubliés ou se sont fait coloniser, résistent encore les danses de rues et de sols, celles dites sauvages, comme des espaces de soins et de révoltes.
Strasbourg, 2020. Braves HTP_20 est une invitation à réveiller les fantômes de la grande folie de 1518 et recréer avec les habitant.e.s du quartier de Hautepierre des espaces dédiés aux danses de sols comme outils de résistances et d’enthousiasmes collectifs. Deux temps sont prévus, une version automnale comme un entraînement et un rituel printanier pour fêter les beaux jours.
En ces temps de crises où les corps sont limités, empêchés, violentés, il est nécessaire de continuer à danser pour conjurer le mauvais sort. »
00:00 – 01:39 : Intro, voix et enregistrement ambiant – Johanna Rocard 01:39 – 06:13 : Nancy Ajram – Aah w noss 06:13 – 09:46 : Tarab Shaabi – Jenno Netto (DJ Sweet edit) 09:46 – 13:40 : Jalal Hamdaoui – Zineb 13:40 – 14:12 : « Tout le monde a quelque chose à dire », enregistrement ambiant – Johanna Rocard 14:12 – 18:09 : Cheba Yamina 18:09 – 24:08 : Zina Daoudia – So far exclusive 2018 24:08 – 25:04 : « J’ai fait une chorégraphie », enregistrement ambiant – Johanna Rocard 25:04 – 29:54 : Ino Nakeed – Namaste Babuji 29:54 – 33:09 : Oyna production 33:09 – 36:16 : Fairuz – Bint el shalabiya 36:16 – 38:57 : It’s a man’s world – James Brown 38:57 – 43:04 : Juicy official – Notorious Big 43:04 – 48:24 : Public enemy – Fight the power 58:24 – 52:22 : Propaganda 52:22 – 55:01 : Rakh 55:01 – 57:30 : Champion’s league – Mhd
Les photographies de Johanna Rocard présentes dans cet article, sont proposées sous licence Creative Commons CC-BY-NC_ND
> C’est quoi une résidence artistique?
Une résidence d’artiste désigne bien souvent un lieu ou une structure culturelle qui accueille un ou une artiste à venir s’immiscer dans le temps et l’espace de leur propre contexte ou territoire, pour y imaginer un projet, une démarche.
La résidence d’artiste est ainsi une manière de venir habiter la ville et le processus de création de l’artiste permet de donner son propre point de vue sur les usages de cette ville. Il s’agit d’une logique de don/contre don entre l’artiste et la structure d’accueil de la résidence, c’est-à-dire que l’artiste va partager sa posture, ses émotions, ses doutes et la structure qui l’accueille va appuyer son travail en termes techniques, administratifs et financiers.
Dans le cadre des Journées de l’Architecture 2020, HTP Radio a organisé avec l’aide de Femmes d’Ici et d’Ailleurs et du CSC Le Galet, le premier escape game à ciel ouvert de Strasbourg, permettant d’interroger la démocratie alimentaire et le rapport aux jardins dans le quartier.
L’objectif derrière cette proposition immersive, était de permettre de revenir sur un projet de recherche participative réalisé durant les deux dernières années avec un groupe de jardinier·e·s de Hautepierre, des artistes intervenants du collectif Horizome et des chercheurs de l’Université de Strasbourg.
> L’espace public peut-il se concevoir comme un espace d’appropriation jardinière et de plantations ?
C’est l’une des question de fond du projet de recherche dénommé EXCIPIENT pour Expérimentations Citoyennes, Passeurs d’Initiatives et Engagements dans la Transition agricole et alimentaire, prétexte de l’histoire du jeu proposé.
Retour avec ce podcast, qui utilise plusieurs temporalités et différents types de sources sonores, afin de mieux partager une histoire de Hautepierre, côté jardin :
> Un escape game pour s’échapper de ses clichés…
Le 4 octobre 2020, quatre groupe de trois à quatre personnes arpentaient les mailles Brigitte, Jacqueline, Karine et Catherine, à la découverte plurisensorielle des espaces verts de Hautepierre & à la rencontre de voisin·e·s initiateurs de différents jardins. Une manière ouverte et conviviale de partager l’histoire d’un projet de recherche participative sur la question de la démocratie alimentaire, réalisé entre octobre 2018 et octobre 2020.
Avec la participation de Dalila, Ilhame, Aurélie, Pascale, Sanah, Malek, Ryan, Elsa, Saadia, Gwenaelle, Mounia, Assya, Haroun, Souad, Thomas, Léa, Mame et Abdel.
Un projet conçu et imaginé par Marie-Élodie Savary et Pauline Desgrandchamp dans le cadre de la restitution de EXCIPIENT,
Avec l’aide de Manon Kaupp, Mathilde Barbey, ZaïMo, Joséphine Hassouna, Marie-Claire Nhim et Aziz Kouhous.
> Un retour de l’expérience par Aurélie, participante de la balade
Je m’appelle Aurélie et je suis stagiaire à Horizome sur le mois d’octobre 2020 autour de la question de la transmission par les jardins. Je suis étudiante en design, en DN-MADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design) Innovation Sociale au lycée Le Corbusier à Illkirch. C’est un nouveau diplôme où je peux apprendre le design graphique et le design produit en situation. Effectivement, dans ces études, nous n’apprenons pas à faire du design commercial mais plutôt du design social.
Le concept d’escape game est au départ une activité divertissante destinée à tous les publics. Les participants sont enfermés dans une salle préparée selon un scénario spécifique. En général, ils doivent réussir à sortir en moins de 60 minutes en fouillant la salle et en résolvant des énigmes. Ici, c’était une approche un peu différente : le but n’était pas de sortir d’une salle mais des préjugés facilement associés à un quartier populaire. Durant cette balade semi-gustative, les participants, par groupes de quatre personnes, ont dû se rendre à différents endroits, à la rencontre de jardinier·e·s de Hautepierre. En tout 5 spots, 5 initiatives à découvrir pour terminer au local de Pépinière pour un ciné-débat organisé par Terre de liens Alsace.
Pendant la balade, nous autres participants, avons fait des croquis, goûté tout ce qui était proposé, sentis, écrit, dessiné, pris des photos des agencements de jardin… On a également ri, souri, fait les curieux, partagé, appris. Nous prenions plaisir à répondre aux énigmes.
J’étais dans un groupe très intéressé par le monde végétal. Mes coéquipières avaient des connaissances sur les vertus des plantes et étaient très enthousiastes de découvrir leur quartier d’une nouvelle manière. L’une est secrétaire d’un jardin partagé à Schiltigheim. Et l’autre s’occupe d’un jardin familial. Toutes deux font parties de l’association Femmes d’ici et d’ailleurs.
J’ai trouvé cette expérience très enrichissante ; à la fois par les rencontres que j’ai pu faire mais aussi par les découvertes et les dégustations nouvelles. Grâce aux rencontres et à la déambulation, j’ai pu découvrir Hautepierre.
On a goûté des recettes à base de plantes comme la capucine, les orties. Ce sont des plantes qu’on ne sait pas toujours utiliser par manque de connaissance sur les plantes sauvages. Nous avons aussi pu découvrir également certaines vertus des plantes contre les maladies, les douleurs mais aussi pour la santé en général.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est le partage et le fait qu’au fur et à mesure de la balade, les liens de confiance se créent, on devient proche très rapidement parce qu’on partage une expérience sensorielle et émotionnelle ensemble. Les différents endroits de rendez-vous étaient finalement des prétextes pour se rencontrer : les personnes restaient longtemps aux points de rencontre et on s’est vite rendu compte de la richesse humaine du moment. Je me suis alors rendu compte de comment par une démarche de design en situation, il est possible de vivre une expérience collective forte.
> EXpérimentations CItoyennes, Passeurs d’Initiatives et ENgagements dans la Transition agricole et alimentaire : Une recherche-action participative à Hautepierre
Quand le « faire soi-même » s’invite au pied des immeubles ( jardins partagés en cœur de maille + jardins en pied d’immeuble et/ou sur les balcons, arbres fruitiers qui poussent un peu à droite et à gauche dans l’espace public, jardins pédagogiques ou ruches sur le toit d’un immeuble, etc) et que l’on tente de documenter en commun, artistes, chercheurs et jardiniers sur la question de l’alimentation à Hautepierre, cela pose différentes questions intéressantes sur nos usages de la ville de demain, plus écologique, sociale et démocratique. Entre octobre 2018 et octobre 2020, différents temps forts ont pu être organisés permettant d’investiguer les liens entre des initiatives agricoles et alimentaires à Hautepierre.
L’exercice de la démocratie, au-delà d’une approche en termes de justice sociale et alimentaire, met l’accent sur la possibilité de choisir, d’agir, d’avoir voix au chapitre dans la définition des systèmes alimentaires. Simultanément, le choix même d’en appeler à une démocratisation des systèmes alimentaires souligne combien une grande part des industries agroalimentaires tend à s’abstraire de tout contrôle citoyen, par l’opacité des réseaux de circulation, l’absence de transparence sur les produits utilisés ou sur l’équité quant à la répartition de la valeur ajoutée. Face à ce constat, les initiatives de démocratie alimentaire cherchent à agir sur deux volets principaux : la « reconnexion » entre producteurs et consommateurs (la disjonction voire opposition des intérêts des uns et des autres constituerait un pilier du capitalisme), et la « relocalisation » ou autrement dit, la mise en oeuvre d’initiatives à l’échelle locale et/ou à taille humaine.
Les différents moments de rencontre entre jardinier·e·s, artistes et chercheur·e·s ont pu permettre effectivement de mieux conscientiser comment et pourquoi des initiatives écologiques et sociales perdurent dans le quartier. En quoi le fait de planter devient une alternative à la consommation du grand Auchan? Pourquoi le fait d’apprendre à fabriquer son propre miel le rend meilleur aux yeux des goûteurs? Comment il est important de pouvoir se transmettre entre passionné·e·s des astuces de plantation culturelles et intergénérationnelles?
Coordination scientifique du projet EXCIPIENT : Laurence Grandchamp, laboratoire DYNAME
> Sources utilisées :
Montage : Pauline Desgrandchamp et Marie-Élodie Savary
Avec les interventions de ZaïMo, Laurine Sandoval, Marie-Claire Nimh, Aziz Kouhous, Manon Kaupp, Geneviève Manka, Vincent Lebrou, Béatrice Pipart et Pauline Desgrandchamp.
Et l’utilisation de :
-Hautepierre, cité jardin, archive INA, 1976.
–Évasions, création sonore, juin 2020, Marie-Élodie Savary
–Visite des jardins, ambiance sonore, septembre 2019, Béatrice Pipart, ZaïMo, Laurine Sandoval, Marie-Clair Nimh et Pauline Desgrandchamp.
–Balade entre jardinier·e·s au pied des immeubles, ambiance sonore, juillet 2020, Marie-Élodie Savary et Vincent Lebrou
–Entretien avec Aziz Kouhous, mars 2019, Pauline Desgrandchamp et Vincent Lebrou
–Au jardin du coin, maille Catherine, ambiance sonore, mai 2018, Pauline Desgrandchamp
Photographies d’Aurélie Niot, Pauline Desgrandchamp et Manon Kaupp.
Retour sur la journée du 8 mars à Hautepierre. Une création stéréophonique pour les deux oreilles, sorte de documentaire-fiction cherchant à affirmer la place des femmes fortes dans notre quartier et de comment elles luttent chaque jour contre les idées reçues, le plus souvent véhiculées par les médias nationaux…
À écouter au casque pour expérimenter une écoute mouvante !
Avec les voix de Malika, Ragi, Coline, Saadia, Geneviève, Zeyneb, Audrey, Emma et Pauline,
des enregistrements d’ambiance de l’ensemble de la journée du 8 mars 2019 à Hautepierre, ou comment illustrer une convergence des luttes avec : l’Association culturelle des afghans de Strasbourg, Femmes d’ici et d’ailleurs, l’association Vidyalaya, SOS Femmes Solidarité, le CSC Le Galet, Femmes actives, Allez les filles, Femmes égalité, Table & Culture et Tamoulcholaï,
des échantillons d’archives issues de l’INA « Prêts pour le mariage ? », 1964 et «Pour ou contre les femmes en pantalon ? », 1973
et un échantillon du titre Queen de Art&Miss, Collectif de zouzes à plumes strasbourgeoises. Ici, un lien vers la page de téléchargement de leur premier album !
Un documentaire-fiction d’Emma Wehrlé et Mélody Claudon produit dans le cadre du festival « Réenchanter mon quartier » II organisé par la Cie 12:21 les 13, 14 et 15 juin 2019. Avec la complicité d’Audrey Hoffmann et de Pauline Desgrandchamp.
> Et c’est quoi déjà un docu-fiction?
Le documentaire radiophonique permet à l’auditeur la découverte d’un sujet via une narration sonore. Le format et la durée varient fortement en fonction des contextes de diffusions, mais ce type de production implique à la fois de la créativité, de la recherche de terrain, ainsi qu’un temps d’écriture autour de l’oralité.
Il peut être journalistique, artistique ou les deux à la fois. La notion de docu-fiction permet surtout aux auteurs un travail de fond et des questionnements pointus établis objectivement qu’ils vont traduire aux auditeurs comme si ils racontaient une histoire. L’apport de la fiction devient alors primordiale pour tendre la main de l’écoutant, lui permettre de fermer les yeux et de l’accompagner à s’immerger dans un recueil fantasmé du quotidien et prendre de la distance.
Finalement, que nous raconte le réel ? Qu’est-ce-que la subjectivité et l’objectivité? Comment un sujet peut changer en fonction de qui le raconte et comment un documentariste peut-t- il influencer le sujet qu’il aborde par sa seule présence ? Qu’est-ce que la notion de point de vue et de manipulation sonore ? En quoi participer à l’écriture d’un docu-fiction engage une initation à l’oralité et aux manières de poser sa voix ?
HTP Radio est allé à la rencontre de Nora Bellahcene, membre active du CA de l’association Femmes d’ici et d’ailleurs, qui depuis 22 ans intervient entre Cronenbourg et Hautepierre afin de valoriser les actions des femmes et des familles issues des quartiers populaires. Retour en podcast sur la rencontre entre Marie-Élodie Savary et Nora Bellahcene, autour du combat quotidien des femmes.
> Rencontre radiophonique avec Nora :
[Un dialogue fictif composé entre des échantillons sonores récoltés à HTP ici ou là pour représenter au mieux la générosité et l’engagement de chacune des femmes d’ici et d’ailleurs : petit-déjeuner organisé chez Table & Culture pour la journée du 8 mars 2019 de lutte pour les droits des femmes, fête des 20 ans de l’association au théâtre de Hautepierre en mai 2017 et entretien de Marie-Élodie avec Nora au CSC le Galet en octobre 2018.
Son âge : 49 ans
Son blase : jusqu’à l’adolescence on me surnommait NONO
Son style : j’essaie de rester « branchée ». Avec 7 enfants âgés de 23 à 11 ans, je n’ai pas vraiment le choix ( mdr)
Sa spécialité : on me dit ouverte d’esprit (je peux tout entendre )
Sa devise : ne jamais baisser les bras, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Parce que les femmes portent le monde, Nora avait envie de partager ce titre de Florent Pagny :
> C’est qui Femmes d’ici et d’ailleurs ?
L’association Femmes d’ici et d’ailleurs a pour objectifs de lutter contre les inégalités et toutes formes de discrimination, de tisser des liens avec et entre les personnes les plus vulnérables, les valoriser, les encourager et les soutenir, de favoriser la diversité et la bonne cohabitation des habitants, en proposant des actions de mieux vivre ensemble dans le respect, la tolérance, l’intégration, la solidarité et surtout l’humanité.
Elles organisent différents moments de partage entre femmes et enfants autour de l’éducation et la parentalité, l’organisation de la fête de l’Aïd, mais aussi différents temps communs où elles vont visiter des lieux culturels et artistiques en Alsace et ailleurs.
Prochaines sorties :
le mercredi 24 avril : après-midi en famille au coeur de la maille Catherine, organisé avec les associations AMI, Horizome, Bretz’selle et le centre sportif de Hautepierre.
le vendredi 26 avril : assemblée générale de l’association au local des associations, CSC Le Galet.