Mais j’me dis qu’y aura peut-être un jour meilleur ?
Partie 4, parce que par-delà les combats passés et présents demeure cette petite lumière qui n’a pas de forme encore, le dernier résidu de la boîte de Pandore, petit aiguillon sur le cadran de la conductrice: l’espoir.
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Moi j’peux pas l’enlever, je viens d’Hautepierre, je suis née à Hautepierre, j’ai grandi à Hautepierre. »
« vous vous êtes une battante et j’ai pas peur pour vous »
« Je me suis dit faut que je rebondisse encore… »
« Je suis une femme. Alors je dis que j’ai des boulets dans les pieds… Je suis une femme, d’origine maghrébine et en plus je viens du quartier.
– Et puis tu fermes pas ta gueule !
– En plus je ferme pas ma gueule. Et on me dit : mais tu t’énerves toujours ! Toujours t’es au taquet. Mais vous les algériens ! »
Nawal HAFED, citations tirées de l’entretien