À l’issue d’un bootcamp pour développer notamment les soft skills, la confiance en soi, l’aisance à l’oral, le Tesslab se retrouve à la Philarmonie de Strasbourg. On écoute le témoignage humble et inspirant de Denis Riedinger, timbales solo dans l’orchestre.
Le Tesslab ? Nom masculin, de Tess (la cité en verlan, le tieks, le binks, le quartier) et de lab, jeu de mot sur la Tesla de ce très cher Elon Musk, clin d’oeil au génie Nikola Tesla. Le Tesslab vise à développer des compétences professionnelles des habitant.e.s de la tess au service de causes justes. Il a été fondé par les deux frères Azzedine et Hakim, originaires de Hautepierre. Forte de leur connaissance du quartier, leur proposition participe à renforcer ses habitant.e.s, à leur donner confiance en elles et eux, peu importe leur origine.
Durant cette saison, Sarah Bordel a questionné la place des règles dans
la vie des femmes, sujet bien connu de tou.te.s, il reste encore très
tabou. Les qualifiant de sales, secrètes, ce n’est pas un sujet dont on
parle en société (n’importe quoi). Pourtant en moyenne une femme à dans
sa vie ses règles pendant 38,2 ans, ce qui nous fait en moyenne 2400
jours de règles, et pourtant on ne devrait pas en parler ? C’est pour
lever ce tabou absurde que ce podcast a été créé, on y parlera de nos
règles en passant par la douleur avec l’endométriose, les idées reçues,
les SPM (syndrome pré menstruel), du cycle, et bien d’autres encore …
Autant de sujets intéressant afin de vulgariser, d’apprendre et de
décomplexer sur nos règles.
Ce premier podcast à pour but aujourd’hui de parler d’une avancée considérable dans la vie des femmes, le droit aux congés menstruels, que l’on peut prendre quand nous sommes incapables de faire quoi que ce soit lorsque l’on a nos règles. Pourtant, saviez vous que cette notion de congés menstruels existe depuis bien longtemps dans certains pays du monde ? Par exemple le Japon à mis en place ce droit au cours du XXème siècle après de forts mouvements ouvriers, il est instauré en 1931 pour ensuite être intégré dans la plupart des lieux de travail et apparaitre dans la législation en 1947. Suivi par l’Indonésie en 1948. C’est seulement en 2017 que cette notion est discutée en Europe, notamment en Italie, en 2021 en France et en 2022 en Espagne.
Aujourd’hui seulement quelques entreprises ou associations françaises
ont mit en place les congés menstruels pour ses employé.e.s dont
horizome fait partie aujourd’hui !
68% des français.es y sont favorables afin de pouvoir prendre un jour de congés payés quand iels le souhaitent et que les douleurs dû aux règles les empêchent de travailler. Mais pourtant le sujet reste encore peu connu du public et tarde à se faire connaitre, peu d’entreprise et de salarié.e.s y ont recourt.
Alors accrochez vous et venez écouter la parole de 5 femmes qui vous
parlent de leur expérience pour vous faire comprendre à quel point
c’est nécessaire !
Sources et composants du podcast:
-entretien avec Laura, Ilham et Leila, maille Catherine, Hautepierre, 13 mai 2022 -entretien avec Mathilde, quartier Gare, 20 mai 2022 -entretien avec Camille, What the Fox, Centre, 23 juin 2022 -un extrait du magazine de la santé allô docteur, « Faut-il instaurer un congé menstruel ? », 15 juin 2021 https://www.youtube.com/watch?v=FUV8t0ZgAtk&ab_channel=AlloDocteurs -un extrait du magazine de la santé allô docteur, « Parler des règles pour briser le tabou », 23 septembre 2021 https://www.youtube.com/watch?v=QQWH60QeQEM&ab_channel=AlloDocteurs
Après avoir participé au concert de clôture du café végétal, Sam du Binks nous parle de son processus d’écriture, de ses inspirations du quotidien, de ses références musicales, de son rapport à la scène, du risque de se lancer complètement dans le rap… La confiance se tisse, et on découvre peu à peu un jeune talent de 17 ans, aussi sympathique qu’original.
Le café végétal, kermesse populaire à Hautepierre organisée par le collectif Horizome entre juin et juillet, a donné lieu à des rencontres enregistrées sur le radio caddie. C’est cette odyssée que raconte la série radiophonique l’Odyssée végétale.
Avec l’Odyssée végétale, la radio nous révèle un écosystème très varié. Des jeunes artistes, des designeureuses, des habitant.e.s adultes et enfants, des travailleureuses sociaux, des élu.e.s, des curieu.x.se.s, de nombreuses associations, quelques adolescents du coin, des méfiant.e.s, des courageu.x.se.s, des timides… Une foule de personnes converge vers la place Léopold Sédar Senghor pour participer à la parenthèse estivale de fête à Hautepierre qu’est le Café Végétal. Chacun.e à sa manière prend la parole, la glisse, la laisse tomber, l’offre, se refuse à la donner, mais le signal radiophonique lui, toujours, demeure.
« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »
Lassana, habitant d’Hautepierre, et Louis, coordinateur d’HTP radio,
échangent sur leur expérience de jumeau. Prétexte pour parler d’où l’on
vient, de notre rapport à la fraternité, aux mystères de la naissance,
aux racines mythiques du jumeau.
« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »
Lassana, habitant d’Hautepierre, et Louis, coordinateur d’HTP radio, échangent sur leur expérience de jumeau. Prétexte pour parler d’où l’on vient, de notre rapport à la fraternité, aux mystères de la naissance, aux racines mythiques du jumeau.
Mais j’me dis qu’y aura peut-être un jour meilleur ?
Partie 4, parce que par-delà les combats passés et présents demeure cette petite lumière qui n’a pas de forme encore, le dernier résidu de la boîte de Pandore, petit aiguillon sur le cadran de la conductrice: l’espoir.
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Moi j’peux pas l’enlever, je viens d’Hautepierre, je suis née à Hautepierre, j’ai grandi à Hautepierre. »
« vous vous êtes une battante et j’ai pas peur pour vous »
« Je me suis dit faut que je rebondisse encore… »
« Je suis une femme. Alors je dis que j’ai des boulets dans les pieds… Je suis une femme, d’origine maghrébine et en plus je viens du quartier.
– Et puis tu fermes pas ta gueule !
– En plus je ferme pas ma gueule. Et on me dit : mais tu t’énerves toujours ! Toujours t’es au taquet. Mais vous les algériens ! »
Dans ce premier épisode, partie 2, de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on essaie de comprendre les caractéristiques du travail dit féminin et racisé, c’est-à-dire des tâches dont la réalisation revient systématiquement à des femmes ou à des personnes racisé.e.s.
Dans ce premier épisode, partie 1, de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on essaie de comprendre les caractéristiques du travail dit féminin et racisé, c’est-à-dire des tâches dont la réalisation revient systématiquement à des femmes ou à des personnes racisé.e.s.
Mon père si il m’a transmis… la valeur du travail (…) On arrivait à partir en vacances grâce à Dieu.
Partie 3: et tout à coup, devenir mère. Et le travail ? Et l’amour ? Les relations sociales ? La solution de Nawal: reprendre les études, et… rentrer à Hautepierre. L’énigme du retour ?
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Moi je dis on a trois tafs: t’as les gosses, t’as le ménage, t’as la maison, et puis t’as le travail »
« Il faut que tu arrives à être femme, il faut que tu arrives à être mère et quand tu es mariée, la femme de »
« Je mettais ma fille sur les genoux et j’essayais d’étudier »
« Et après la question vient: qu’est-ce que tu vas faire après ? »
Partie 2, c’est le saut dans le grand bain, le départ, la prise de recul, l’au-revoir aux parents, l’envol décisif qui permet de voir de haut, le tracé du labyrinthe. Et de comprendre, du même coup, où est la sortie, l’effrayante sortie.
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Doucement biquette, parce que entre les faits et la réalité il y a un monde… »
« On était un petit groupe de reubettes : mélange de beurettes et rebelles » « Je suis sortie d’Hautepierre. Tu te dis oh y a une autre vie ailleurs ! »