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Place à l’été pour voyager !

Architecte d’extérieur ? Lutter pour la cité

Il y a des ingénieurs qui exercent leur travail sans demander leur avis aux habitants, c’est vrai que c’est dommage parce que les premiers concernés c’est les habitants d’hautepierre.

Yasmine, 13 ans

On discute des changements concrets que ce rôle lui permettrait de mettre en place dans les lieux de sa vie quotidienne.

Un plateau radio improvisé avec Yasmine, venue réparer son ordinateur dans le tiers-lieu d’Horizome.

Ébauche d’un programme résolument participatif et horizontal.

Mais comment impliquer les habitant.e.s ?

Quelle intelligence !

Et on en profite pour faire un brin de publicité pour cet ouvrage remarquable du collectif Renaissance des Groux, de l’association APPUII (Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international) du collectif Tenaces, nommé Lutter pour la Cité :https://librairie-auxmotstordus.fr/livre/21399082-lutter-pour-la-cite-habitantes-face-a-la-demo–renaissance-des-groux-appuii-collectif-tenaces-derniere-lettre

Lutter pour la cité, c’est d’abord une rencontre avec quatre femmes à l’énergie redoutable : Claire Pelgrin, Karima Benali, Maïmouna Kanouté et Silia. Habitantes d’une vieille cité de transit, les Groux, à Fresnes dans le Val de Marne, elles se battent depuis 2015 contre la destruction de leur quartier et le délogement imposé. Pour faire ce livre, elles se sont réunies deux ans durant. Avec elles, on découvre d’un côté « la vie qu’on mène » dans les quartiers populaires, décrite avec une sensibilité et une précision qu’on a rarement la chance de lire. La volonté de défendre son quartier chevillée au corps mais aussi la force de révéler ses propres faiblesses. Les mémoires des jeux d’enfants dehors, les mariages entre voisins mais aussi les descentes de flics et les drogués de la cage d’escalier.L’autre face de la pièce, ce sont les mécanismes de la « rénovation urbaine », ou plutôt de la démolition urbaine, comme il faudrait l’appeler. Les dispositifs aussi nombreux que compliqués qui régissent nos villes et nos vies, elles les ont patiemment découverts, accompagnées par une association de sociologues et d’urbanistes, APPUII, cosignataire du livre, engagée depuis près de dix ans auprès des habitant·es des quartiers populaires vivant des situations semblables.Lutter pour la cité, c’est donc aussi un guide critique des politiques urbaines. Pourquoi démolir alors que réhabiliter les bâtiments est moins cher, plus juste et plus écologique ? L’Anru est-elle la meilleure amie des bétonneurs ? Qu’est-ce qu’un bailleur social et une cité de transit ? Comment trois générations d’architectes, incarnées par Lucien Kroll, Sophie Ricard et Jean-Philippe Vassal (qui livre un entretien inédit), mettent en œuvre des alternatives à la démolition ?Lutter pour la cité, c’est enfin un émouvant appel à ne plus baisser la tête. Pour les anciens, ceux qui ont appris à raser les murs, ceux qu’on a tant méprisé, parce qu’ils étaient noirs ou arabes, ou bien qu’ils étaient pauvres. Pour les jeunes générations, car c’est dans ces combats que la dignité se reprend. L’histoire des Groux n’est pas finie alors que nous la racontons, mais les bâtiments risquent d’être finalement démolis. Pourtant, les femmes de Renaissance des Groux portent une telle énergie communicative que leurs conseils pratiques issus d’années de combat ne donnent qu’une envie. Taper à la porte de ses voisins et leur dire qu’on peut ne pas se laisser faire.

LA TRIBUNE DU JUMEAU ! ÉPISODE 6. Le droit à la paresse ? Intéresser les gens à la vie de la cité.

Bradypus variegatus
Actuellement, la principale menace pour le paresseux est l’activité humaine, car celui-ci en fait commerce18.

Travail utile, futile ? Et pourquoi ne pas considérer que le travail n’est pas le but de la vie ? à l’aune de la parole de Nicolas Framont, sociologue, réflexions sur le règne d’une bourgeoisie consacrée par les deux quinquennats Macron, aujourd’hui parfaitement en symbiose avec l’Etat. Derrière le récit des premiers de cordée, une entité paresseuse ? Mais alors c’est qu’il y a des bons et des mauvais paresseux ?

Ce sont  «  les prêtres, les économistes, les moralistes »  qui sont à l’origine de cet amour absurde du travail. « Pour qu’il parvienne à la conscience de sa force, il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la Paresse, mille et mille fois plus sacrés que les phtisiques Droits de l’Homme concoctés par les avocats métaphysiques de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse

« Paressons en toute chose, (…) hormis en paressant. »

Gotthold Ephraim Lessing

La  paresse  (du latin  pigritia) est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l’effort. Considérée comme un péché capital dans la religion catholique, elle est élevée au rang de valeur positive par certains auteurs comme Paul Lafargue dans son Droit à la paresse ou Marshall Sahlins dans Âge de pierre, âge d’abondance, afin de contester l’idéologie du travail dans la société capitaliste contemporaine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paresse

« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »

Les paresseux
Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau
Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau

LA TRIBUNE DU JUMEAU! épisode 5, partie 2. Mes attentes c’était de faire du travail dans le social, le culturel

Dans le cadre d’un bilan de compétences à la suite de 40 ans de bons et loyaux services en tant qu’agent de sécurité, Lassana Djimera, responsable de la tribune du jumeau, évoque le contexte de sa reconversion professionnelle à venir, ainsi que les tenants et aboutissants généraux de ce type de situation.

Lassana nuance ses premiers propos élogieux. Il dresse l’état des lieux de son rapport à la profession qui l’a accompagné pendant la majeure partie de sa vie, agent de sécurité. Un rapport complexe et ambivalent: entre détermination et frustration, application et rêveries, il faut selon lui chercher « la cerise sur le gâteau »: la passion.

« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »

Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau
Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau

LA TRIBUNE DU JUMEAU ! épisode 5, partie 1. Un métier que j’ai toujours fait, un métier que j’ai aimé…

Dans le cadre d’un bilan de compétences à la suite de 40 ans de bons et loyaux services en tant qu’agent de sécurité, Lassana Djimera, responsable de la tribune du jumeau, évoque le contexte de sa reconversion professionnelle à venir, ainsi que les tenants et aboutissants généraux de ce type de situation.

« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »

Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau
Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau

AU PIED DE MON ARBRE

L’artiste slameuse Julie Babaammi De Sousa a proposé un atelier d’écriture lors du café végétal, le festival de l’écologie populaire à Hautepierre, organisé par le collectif Horizome en ce début de l’été devant le CSC le Galet.

En collaboration avec Pauline Desgrandchamp, elles ont pu diffuser ce retour en sons à travers une sieste sonore proposée le 8 et le 9 juillet 2022, toujours dans le cadre du café végétal…

 

> Le retour de Julie :

Lors de la journée du samedi 2 juillet dédiée au thème des cultures urbaines, j’ai proposé un atelier d’écriture poétique (tout public) de 2h qui nous permis de passer par différents styles (dialogues, poésie, haïkus, etc.) pour développer notre imaginaire et écrire autour du thème “Au pied de mon arbre”, inspiré de la web-série “Au pied de ma tour”.

Les textes écrits lors de l’atelier ont été lus à haute voix au fur et à mesure qu’ils étaient écrits. C’est ainsi que j’ai pu les enregistrer pour les transmettre ensuite à Pauline Desgrandchamp qui s’est chargée de leur mise en musique. À partir de différentes prises de sons réalisées sur la journée, elle a pu monter grâce à un logiciel spécifique les sons en question, dans le but d’en faire une sieste sonore qui ont été diffusées et soufflées dans le creux des oreilles des participant.e.s volontaires sur le festival du 8 au 10 juillet.

Ont participé à cet atelier (enfants, ados et adultes confondus) : Nayl, Ilyès, Roxana, Maryam, Séphora et Lilia, L’orage GRFL.

J’ai à nouveau animé le même atelier de lendemain, auquel ont participé Abdou, Hannah et Lucien.

Merci à elleux <3

LA TRIBUNE DU JUMEAU! épisode 2: « à propos des jumeaux », partie 2

« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »

Lassana, habitant d’Hautepierre, et Louis, coordinateur d’HTP radio, échangent sur leur expérience de jumeau. Prétexte pour parler d’où l’on vient, de notre rapport à la fraternité, aux mystères de la naissance, aux racines mythiques du jumeau.

Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau
Monsieur Lassana DJIMERA, responsable de la chronique du jumeau

LA TRIBUNE DU JUMEAU! épisode 2: « à propos des jumeaux », partie 1

« Bonjour, je suis Lassana Djimera, je fais ce podcast une fois par mois. Celui-ci a commencé en avril 2022, début du printemps. Je souhaite qu’il soit le printemps de l’éclosion des idées de progrès, dans notre France chérie. Il s’appelle la tribune du jumeau parce que je suis un jumeau. Je dédie cette série de podcast à toute les jumelles et tous les jumeaux du monde, afin qu’ils s’engagent partout où iels sont. »

Lassana, habitant d’Hautepierre, et Louis, coordinateur d’HTP radio, échangent sur leur expérience de jumeau. Prétexte pour parler d’où l’on vient, de notre rapport à la fraternité, aux mystères de la naissance, aux racines mythiques du jumeau.

TRAVAIL SUR LE TRAVAIL! Portrait d’une combattante: Nawal HAFED. Partie 4: l’espoir

Mais j’me dis qu’y aura peut-être un jour meilleur ?

Partie 4, parce que par-delà les combats passés et présents demeure cette petite lumière qui n’a pas de forme encore, le dernier résidu de la boîte de Pandore, petit aiguillon sur le cadran de la conductrice: l’espoir.

Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.

« Moi j’peux pas l’enlever, je viens d’Hautepierre, je suis née à Hautepierre, j’ai grandi à Hautepierre. »

« vous vous êtes une battante et j’ai pas peur pour vous »

«  Je me suis dit faut que je rebondisse encore… » 

« Je suis une femme. Alors je dis que j’ai des boulets dans les pieds… Je suis une femme, d’origine maghrébine et en plus je viens du quartier. 

– Et puis tu fermes pas ta gueule ! 

– En plus je ferme pas ma gueule. Et on me dit : mais tu t’énerves toujours ! Toujours t’es au taquet. Mais vous les algériens ! » 

Nawal HAFED, citations tirées de l’entretien

TRAVAIL SUR LE TRAVAIL! Travail féminin et racisé, partie 2

Dans ce premier épisode, partie 2, de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on essaie de comprendre les caractéristiques du travail dit féminin et racisé, c’est-à-dire des tâches dont la réalisation revient systématiquement à des femmes ou à des personnes racisé.e.s.

TRAVAIL SUR LE TRAVAIL! Travail féminin et racisé, partie 1

Dans ce premier épisode, partie 1, de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on essaie de comprendre les caractéristiques du travail dit féminin et racisé, c’est-à-dire des tâches dont la réalisation revient systématiquement à des femmes ou à des personnes racisé.e.s.