Mon père si il m’a transmis… la valeur du travail (…) On arrivait à partir en vacances grâce à Dieu.
Partie 3: et tout à coup, devenir mère. Et le travail ? Et l’amour ? Les relations sociales ? La solution de Nawal: reprendre les études, et… rentrer à Hautepierre. L’énigme du retour ?
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Moi je dis on a trois tafs: t’as les gosses, t’as le ménage, t’as la maison, et puis t’as le travail »
« Il faut que tu arrives à être femme, il faut que tu arrives à être mère et quand tu es mariée, la femme de »
« Je mettais ma fille sur les genoux et j’essayais d’étudier »
« Et après la question vient: qu’est-ce que tu vas faire après ? »
Partie 2, c’est le saut dans le grand bain, le départ, la prise de recul, l’au-revoir aux parents, l’envol décisif qui permet de voir de haut, le tracé du labyrinthe. Et de comprendre, du même coup, où est la sortie, l’effrayante sortie.
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
« Doucement biquette, parce que entre les faits et la réalité il y a un monde… »
« On était un petit groupe de reubettes : mélange de beurettes et rebelles » « Je suis sortie d’Hautepierre. Tu te dis oh y a une autre vie ailleurs ! »
Nawal dans le Coran c’est un cadeau de dieu, une faveur, une grâce. Quand les combats prennent sens à l’aune de leurs récits.
Première partie, l’enfance sinueuse. Les charges qui pèsent sur une jeune fille qui veut aider sa mère, au sein d’ une famille nombreuse.
Dans ce second opus de notre résidence de recherche radiophonique sur le travail, on vous dévoile le portrait en quatre parties d’une figure emblématique d’Hautepierre, et avant tout, d’une humaine remarquable. Avec ses talents d’oratrice, Nawal nous a tenu en haleine pendant 1h30, avec un sens du rebondissement digne des plus grandes conteuses.
Premières prises de conscience, premières indignations, car premières injustices. Mais aussi premières joies, et bonheurs de l’âge « insouciant ».
« Avant qu’on mange, nous on devait donner »
« On avait beaucoup beaucoup d’invités à la maison »
Définition: la chienneté est un terme utilisé par Nasdas pour décrire son quotidien, son environnement, sa vie.
On écoute dans cet épisode Mohamed nous parler du snapchateur Nasdas. Véritable Robin des bois contemporain, Nasdas met à disposition de ses followeur.euses une carte bleue avec 100 000 euros dessus, pour que tout un chacun se fasse plaisir, ou pour aider les personnes dans le besoin. Mohamed raconte, avec émoi, comment il s’est fait plaisir, ainsi que la gratitude empreinte de fascination qu’il ressent pour Nasdas.
Dans le cadre des 50 ans de Hautepierre, HTP Radio a rencontré Joséphine, habitante du quartier depuis plus de 40 ans. Enregistré sur le parvis du CSC Le Galet dans la maille Catherine, plongez-vous dans l’ambiance du quartier et écoutez le récit de Joséphine qui retrace l’histoire de son lieu d’habitation, de ses débuts à aujourd’hui !
Un docu-fiction signé Marie-Élodie Savary.
Grâce à un jeu de ping-pong anachronique permis par la magie du montage, vous entendrez des voix d’antan répondre et participer à la narration de l’histoire de Hautepierre. Parmi elles : Pierre Vivien qui était l’architecte chargé de la construction du quartier, un éducateur de la cité de 1977 mais aussi un homme politique français bien connu…
> Sources utilisées :
-Entretien avec Joséphine Hassouna, Marie-Elodie Savary, 20 août 2021.
-Reportage, Présentation et visite de la ZUP, Alsace actualités, 22.05.1970. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/sxf01005140/presentation-et-visite-de-la-zup-de-hautepierre
Hakim Elhadouchi raconte l’histoire des moments passés au quartier, des bribes de souvenirs qui réapparaissent au détour d’une image, d’une odeur, d’un mot ou d’un son. C’est l’histoire également de jeunes de la maille Eléonore qui aujourd’hui sont devenus des pères de famille. C’est l’histoire d’une époque pour toute une génération d’enfants d’immigrés…
Dans le cadre d’une collaboration avec le studio LA ruche et HTPRadio, voici le premier épisode des histoires de Hautepierre, mis en musique par le beatmaker Amine :
Entre avril et juin 2021, Sarah Bordel, étudiante en master design projet à l’Université de Strasbourg, a réalisé un stage au sein de HTP radio afin d’interroger par l’outil radiophonique la place politique des femmes et leur rapport à l’espace public strasbourgeois, objet de son mémoire de fin d’étude intitulé « Un ville pour tou·te·s ? »
C’est avec les voix de Geneviève Manka, Fleur Laronze, Barbara Morovich, Maryame Tinani et la complicité de Pauline Desgrandchamp et Hélène Humbert que vous allez découvrir à travers ce podcast à quel point le fait d’être une femme nous engage au quotidien.
Enregistré ici et là dans l’espace public strasbourgeois afin de pouvoir se l’approprier en tant que femme ou dans des lieux eux-mêmes engagés, cet épisode révèle aussi bien la force, l’empathie et l’engagement chez ces femmes, tout autant de qualités qui les aident à se battre et s’exprimer au quotidien contre les inégalités.
> Sources utilisées :
-entretien avec Geneviève Manka, maille Karine, Hautepierre, 17 mai 2021,
-entretien avec Fleur Laronze, Perestroïka, quartier Gare, 22 mai 2021,
-entretien avec Barbara Morovich, , Wagon souk, Koenigshoffen, 28 mai 2021,
-entretien avec Maryame Tinani, Perestroïka, quartier Gare, 8 juin 2021,
-un extrait d’archives de l’INA « Etre une femme, c’était mieux avant ? » 1983, https://www.youtube.com/watch?v=twmc-ndLTWs
-un passage du livre Rêver l’obscur, femmes, magie et politique de Starhawk (1997). Lecture : Sarah Bordel.
-un passage du livre Un féminisme décoloniale de Françoise Verges (2019), éditions La fabrique. Lecture : Hélène Humbert.
-un extrait du titre #Balancetonporc de Chilla. https://www.youtube.com/watch?v=QYAYnGu_iaw
Bonne écoute 😉
> Une ville pour tou.te.s ?
» Cet exercice de recherche s’ancre dans un sujet d’actualité, le harcèlement de rue. Il questionne et fait état d’un espace public genré et déconstruit des schémas afin de pouvoir évoquer des réponses qui permettent une meilleure inclusion de tou.te.s dans la ville. C’est donc en faisant cet exercice de remise en question que l’on arrive à dénoncer des comportements tels que le harcèlement de rue.
J’invite donc les lect.eur.rice.s de ces lignes à requestionner leurs privilèges dans l’espace public pour qu’iels puissent se rendre compte du problème et protester contre.
Ce mémoire est un travail ancré dans le féminisme, un féminisme inclusif comme il est important de le rappeler mais aussi critique de part sa vision de la société. Il se construit autour de ces notions. Aujourd’hui les combats féministes sont d’actualité, pourtant l’accès à l’espace public continue d’être inégal en fonction du genre. Mais de plus en plus de femmes en ont marre de toujours se retrouver au second plan, leur condition qu’on leur a toujours donnée ne leur convient plus, elles veulent une égalité femmes/hommes, aujourd’hui elles veulent se battre.
Ce mémoire m’a permis en tant que femme et féministe d’en apprendre d’avantage sur les conditions actuelles des femmes et ce qui a pu nous mener ici, car depuis aussi loin qu’on puissent en parler, les hommes ont toujours diriger la société. J’ai pu mieux comprendre comment sociologiquement parlant, avant de se manifester par l’urbanisme des villes, les femmes ont été rangées dans une case qu’elles ne sont jamais censé quitter sous garde de se faire traiter d’hystérique (car c’est bien connu seul les femmes le sont). Et c’est par ce statut que, parallèlement, la société s’est construite sans elles, dirigés par des hommes pour qui le seul rôle des femmes étaient de lui donner tout son intérêt, de le valoriser, de s’occuper de sa progéniture et en plus d’être toujours parfaite à ses yeux. Depuis toujours les villes sont donc difficilement ouvertes aux femmes, elles ne reflètent qu’un sentiment de gêne, d’espace de transition, de peur, mais aussi de soumission aux regards des hommes. Ainsi le harcèlement de rue découle de cette perpétuelle “entourloupe” qui a toujours appris aux hommes qu’ils étaient au centre de la société, qu’ils dominaient l’espace public et que les femmes n’étaient que des objets de désirs à saisir au passage peu importe la manière.
J’ai pu à travers ce mémoire faire le constat que je connaissais déjà (en partie) à travers les privilèges des hommes et les chiffres qui sont là pour nous rappeler que ce n’est pas encore gagné et que le chemin va être long. Je pense que toi qui lis ça tu vas emprunter le même chemin que moi et te déconfir petit à petit au début de la lecture de celui-ci, mais c’est un passage obligé. C’est un passage obligé car il faut que tu sois assez remonté.e pour pouvoir premièrement encaisser parce que tu n’es pas au bout de tes peines mais aussi pour ensuite que tu puisse aussi percevoir une lueur d’espoir et que tu puisses te rendre compte du chemin déjà parcouru. Alors oui le chemin va être long mais j’ai pu constater à travers ce mémoire qu’en déconstruisant les privilèges des hommes et leur mise en place, on pouvait mieux appréhender et amener des solutions à des problèmes, qu’ils soient sociaux ou spatiaux. Aussi en prenant le points de vue d’une femme nous pouvons amener les personnes à utili – ser l’empathie en essayant de les mettre à la place de victime pour qu’iel puisse ressentir ce que pourrait ressentir une femme dans l’espace public ou quand elle subit su harcèlement de rue. C’est en changeant ces points de vue que l’on permet à la population de se réveiller et d’être outré par cette réalité et qu’on peut espérer tendre à une égalité dans la conception de notre société et de l’espace public. Dans ce mémoire qui aborde un sujet très large et complexe, j’ai d’abord dû me pencher sur des questions sociologiques pour pouvoir m’armer correctement et pouvoir appréhender au mieux ce que j’allais pouvoir étudier. J’ai donc fait le choix de parler du point de vue sociologique dans un premier temps pour parler du commencement, comme l’invisibilisation des femmes, leur sous représentation, la domination des hommes, et j’en passe. J’ai donc pu étudier notre société ainsi que celle-ci perçue et appréhendée par les femmes. Comment pouvait se sentir une femmes dans notre société et surtout comment le faire comprendre avec des mots, mes mots, à un maximum de personnes. J’ai par la suite après avoir déconstruit cette notion, m’attaquer à son application dans le domaine du design. Étonnement je suis partagée entre un sentiment de fierté lié aux nombres de projet porteur des valeurs défendues ici que j’ai pu trouver; mais j’ai aussi été plutôt frustré qu’il y en ai pas plus, car ça me semble tellement logique et important. Mais au moins ces projets sont porteurs de valeur importante et permettent d’appréhender l’avenir avec un peu (mais vrai – ment un peu) plus de sérénité. Pour finir lors de mon travail j’ai pu y découvrir une notion du design que je connaissais vaguement, celui du design critique. J’ai pu l’étudier et ça a été une révélation pour moi lors de la conception de ce mémoire car j’ai pu voir qu’à travers les méthode et de constant re-questionnement du design critique, des possibles réponses pouvaient être apporté à des questionnement comme le mien, j’ai donc pu y trouver une possible réponse. d’être une femme de nos jours. J’ai essayé de donner les cartes et les différents outils possibles afin de pouvoir déconstruire les privilèges et la société mise en place aujourd’hui. Car malheureusement ces sujets ne sont pas la priorité et comme on a pu le voir dans ce mémoire on a beau être nombreu.ses.x à vouloir du changement tant que les hommes ne sont pas près à nous écouter ça risque d’être long et compliqué. Heureusement des débuts de solutions et de méthodes émergent çà et là dans le monde afin de rendre au femme la place qu’elles méritent dans l’espace public pour des villes et un monde plus égalitaire car c’est la ville qui doit s’adapter aux femmes et non l’inverse.
Comme j’ai pu le dire il n’y a pas de réponse toute faite pour contrer le harcèlement de rue mais (comme ça a pu ressortir lors de mon questionnaire) pour beaucoup c’est une question d’éducation. Pour environ 54 % des répondant.e.s l’éducation sur ces sujets est remise en cause car faute de pouvoir l’étudier à l’école, chacun doit se construire seul en essayant de traiter les informations vraies ou fausses, légitimes ou ridicules. Se déconstruire et déconstruire la place des femmes dans notre société est une réponses et c’est à travers les exemples de designer et le design critique que l’on a pu voir que des solutions étaient possible pour faire en sorte d’adapter la ville afin que les femmes y retrouvent leur place, comme dans la société. Une telle déconstruction pourrait enfin permettre de mettre fin aux inégalités ce qui induirait la fin du patriarcat ainsi que celle du harcèlement de rue car aucune démonstration de pouvoir n’aura besoin d’être faite.
Tenter de déconstruire et re-questionner un espace dont nous avons toujours profité sans réellement se poser de questions permet de mettre en lumière des éléments qui ne sont jamais réellement visibles. Se poser ces questions c’est aussi permettre à ces espaces, la possibilité de s’ouvrir et de se redéfinir à travers le regard de ses utilisat.eur.rice.s. Être une femme dans l’espace public et prendre conscience de ces inégalités est déjà un grand pas pour faire en sorte que les choses changent. Il faut désormais s’ouvrir à de nouveaux horizons et méthodes afin de les comprendre pour agir au mieux par la suite. Le design critique est un axe à soulever en parallèle de ces questionnements car l’un et l’autre peuvent travailler ensemble afin de peut être envisager de nouvelles solutions durables et inclusives. Alors comment le design critique peut-il servir à développer un design des villes inclusives pour les femmes aussi ? Car comme j’ai pu le montrer dans mon travail de mémoire, en prônant l’inclusivité et l’égalité on détruit le rapport de force qui régit les hommes et donc le harcèlement de rue. »
Sarah Bordel (2021), Une ville pour tou.te.s, mémoire de fin d’étude, master design projet, sous la direction de Nolwenn Maudet, Université de Strasbourg, 120p.
En juin dernier, Maryame Tinani, Louis Moreau-Avila, volontaires en service civique au sein de HTP radio, ainsi que Mathieu Klein, stagiaire éco-conseiller au sein du collectif Horizome sont parti à la rencontre de Majdelaine, Linda et Maxime, membres fondateurs de l’association Coup d’pouce qui vient d’ouvrir depuis peu une épicerie sociale et solidaire maille Brigitte.
Pour mieux saisir en quoi consiste leur projet, place à la discussion en toute convivialité :
> C’est quoi une épicerie sociale et solidaire ?
Face à la diversité des situations de personnes concernées par la précarité alimentaire en France, de nombreux dispositifs institutionnalisés d’aide alimentaire se sont développés. Parmi eux, les épiceries sociales et solidaires se sont structurées autours d’un principe : proposer en libre-service des denrées contre une participation financière proportionnelle à la valeur des produits. Les personnes qui y sont accueillies ont ainsi un statut de consommateur autonomisé, c’est-à-dire qu’il a le choix du produit.
En tant que dispositif de lutte contre la précarité alimentaire, les épiceries sociales intègrent des enjeux importants : respect du principe de dignité des personnes, développement du pouvoir d’agir, offre alimentaire de qualité…
La charte nationale des épiceries sociales et solidaires permet d’identifier des structures qui se retrouvent dans un socle commun de critères ambitieux. Elle met en avant le libre choix des produits, la participation financière de la personne et l’enjeu de non-stigmatisation. Elle précise également que l’accès à l’épicerie est limité dans le temps et renouvelable, et que les conditions d’inscriptions sont transparentes et librement définies par la structure. Un accueil personnalisé et des temps collectifs sont proposés par des personnes formées à cet effet.
Cette charte repose sur un principe d’adhésion volontaire. Elle est réservée aux CCAS et CIAS, et aux structures habilitées à recevoir des financements au titre de l’aide alimentaire. Sa durée de validité est de 3 ans à partir de sa date de signature par le représentant légal de l’épicerie. Comme il est précisé dans son préambule, la définition ne saurait exclure toute initiative complémentaire, tant que cela ne dénature pas la charte.
> Pour vous rendre au local de coup d’pouce :
Direction maille Brigitte, au 55 rue Gioberti, 67200 STRASBOURG !
Le 5 août 2020, Waïla, Marie-Élodie, Fatima et Mikaïl se rendaient au centre Tomy Ungerer dans la maille Athéna pour rejoindre Raphael et Oumar afin de découvrir une recette typique de Guinée-Conakry !
Retour en podcast sur le temps passé à partager astuces de cuisine et avis sur le piment :
> Recette du soir : Poulet Braisé au Manioc et ses bananes plantains frites !
Difficulté : ** // Temps de préparation : 45 minutes // Temps de cuisson : 45 minutes // Satisfaction gustative : *****
Ingrédient pour 8 personnes :
Huile
Epices :
Curcuma
Sel
Ail en poudre
Canelle en poudre
Gingembre en poudre
4 cubes de maggi
Piment en poudre
Sel chinois (à chercher au magasin chinois)
Viandes :
8 cuisses de poulet
Légumes :
10 petits piments rouges
20 tomates
15 bananes plantains
6 grands maniocs (Astuce : pour les choisir, il faut privilégier les grands et longs et vérifier le bout du tubercule)
15 oignons jaunes
Une botte de persil plat
Enlever la peau de la
viande, les rincer et les mettre dans un grand plat qui va au four
Y ajouter les
épices : curcuma, cannelle, ail en poudre, gingembre, piment de Cayenne,
sel chinois, sel et deux cubes de maggi.
Dans un saladier préparer
les oignons, en les coupant en petit dés.
Séparer les oignons en
deux saladiers. Dans un, rajouter du persil et un piment coupé en rondelle et
mixer le tout. Puis répartir la préparation sur le poulet et laisser mariner 20
min
Laisser de côté le
deuxième saladier
Couper les bananes en
biseau, les saler et les faire frire dans une poêle. Eviter de les superposer,
car elles risquent de coller entre elle.
Préchauffer le four
à 180°C et ensuite enfourner le poulet. Surveiller la cuisson
Couper le manioc en gros
morceaux et enlever la peau, les rincer. Les mettre dans une grande casserole,
les recouvrir d’eau et les faire cuir, jusqu’à ébullition.
Couper les tomates en
petits morceaux et les réserver.
Dans une casserole, faire
chauffer de l’huile, y rajouter le saladier d’oignon. Les faire caraméliser en
les laissant cuire tout en remuant. Les saler. Mettre à feu doux et mélanger
pour éviter que les oignons accrochent. Apres 10 minutes y rajouter les dés de tomates. Remuer en
écrasant les légumes. Cuir à feu moyen.
Ensuite assaisonner le
tout avec gingembre en poudre, piment en poudre, cannelle, ail et 2 cubes de
maggi (les mettre un après l’autre), sel chinois, sel (l’astuce pour ramollir
le maggi, c’est de le mettre sur le côté de la casserole). Toujours remuer pour
éviter que ça accroche.
Pour le piment :
Dans un saladier, couper les piments en rondelle pour les mixer (ne pas oublier
d’ôter le cœur du piment), y rajouter des oignons cuits, de l’huile et une
petite cuillère de sel.
Mélanger le tout. Et
laisser reposer.
Lorsque le poulet est
cuit servir avec des morceaux de manioc, des bananes plantain et couvrir de la
sauce tomate oignons.
Et pour terminer, un titre qu’Oumar voulait partager avec nous :
Le 22 août dernier, un incroyable instrument prenait place pour le temps d’un concert minimaliste au coeur de la maille Éléonore. C’est l’ensemble strasbourgeois HANATSUmiroir qui est venu squatter aux pieds des immeubles de la place Montaigne pour proposer une oeuvre musicale répétitive, ainsi qu’une collaboration hip-hop made in HTP.
> Une collaboration avec deux jeunes rappeurs du studio La Ruche!
Avant le concert, EHM et MNG sont venus à deux reprises dans le local de HANATSUmiroir à la friche Laiterie, pour co-réaliser un titre commun reliant musique hip-hop & electro-acoustique.
> L’Organous, un instrument incroyable!
Ce fut également l’occasion pour HTP radio d’interviewer Léo Maurel, le luthier concepteur de l’Organous, un orgue multi-modulaire, tentaculaire et spatialisé. Il revient sur la création de son instrument au travers de ce podcast :
> Et l’ensemble HANATSUmiroir, c’est qui?
HANATSUmiroir est né en 2010 de la rencontre de la flûtiste Ayako Okubo et du percussionniste Olivier Maurel.
Animé par l’envie de développer un nouveau répertoire, voyant celui-ci comme outil poétique de lien de entre les cultures et les pratiques, le duo fédère rapidement autour de lui un effectif élargi d’interprètes, performeurs, danseurs, artistes visuels et scénographes. Entre recherche, création et répertoire, l’envie de construire des situations scéniques propices à une autre écoute des musiques de notre temps, a amené l’ensemble sur les scènes et festivals de plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord.
En parallèle, HANATSUmiroir développe des actions de médiation et de pédagogie qui s’enrichissent des créations emmenées par l’ensemble, sur le territoire alsacien. L’ensemble organise également des rencontres et ateliers avec les compositeurs qui sont autant d’occasions de nouvelles découvertes musicales.